Fin mai, nous avons passé un week-end en Belgique pour les 40 ans d’un ami. A cette occasion, je vous avais proposé une liste de 10 activités à Bruxelles avec les enfants … Comme cette fois-ci nous ne sommes restés que deux jours, voici ce que nous avons eu le temps de découvrir à Bruxelles et dans ses environs :
Nous avons rejoint Waterloo où avait lieu la fête d’anniversaire. Là-bas, c’est la campagne mais c’est aussi un lieu historique, d’autant plus que cette année ils y fêtent les 200 ans de la bataille de Waterloo. Nous ne sommes pas allés au Mémorial 1815 car les enfants sont trop petits mais cela m’aurait tentée. Au programme : une expérience immersive avec de la réalité augmentée pour revivre la terrible bataille sur un parcours de 1815 m² et la projection d’un film de Gérard Corbiau : « Au cœur de la bataille », en 3D sur écran panoramique. Je pense que cela doit être impressionnant. A découvrir si vous avez des enfants au collège !
Pour notre part, étant donné l’âge des enfants, nous avons plutôt opté pour l’expo « L’Histoire en briques LEGO » dans les écuries de Waterloo. L’expo est petite mais elle présente de très jolies constructions rappelant Waterloo et aussi Bonaparte : son chapeau, sa chaise, le château de Malmaison : de très belles pièces ! A découvrir jusqu’au 31 juillet 2015.
Enfin, nous avons profité d’une météo clémente pour nous balader à travers les champs de bataille sous le regard lointain du Lion de Waterloo. Une chouette randonnée bucolique : Titpuce a fait la sieste dans la poussette mais Ticoeur a très bien marché pendant quasi trois heures ! Un futur grand randonneur !
Dimanche, j’ai participé à la Course des Princesses, une course de 8km dans le parc du Château de Versailles. Un cadre agréable et royal, sans stress, au vert. J’avais mal dormi à cause de la varicelle de Titpuce et j’étais debout depuis 6h du mat. J’ai profité de mon réveil matinal pour faire une petite séance de yoga devant Youtube avec Tara Stiles. J’ai bu deux grandes tasses de breakfast tea du Yorkshire (souvenirs, souvenirs !) et puis j’ai fait la première partie du trajet à vélo histoire de m’échauffer et j’ai fini en train.
Le ciel était plutôt gris mais la température idéale. J’ai rencontré mon équipe constituée de lectrices, de blogueuses et de coureuses : j’adore quand la blogosphère rime avec rencontres ! Un grand merci à l’agence Family & Compagnie qui nous a offert les dossards et qui a couru avec nous !
Au départ, nous étions 4500 princesses, certaines avaient de super déguisements. D’ailleurs, bravo à Michèle pour son chapeau à la Kate Middleton et bravo à Céline pour le tutu vert ! J’avais juste une couronne et avec étonnement, elle a tenu pendant toute la course ! Bravo également à toutes les autres princesses de l’équipe : Nawal, Julie, Fadoua, Alexandra, Jennifer, Virginie, Audrey, Patricia, Caroline, Pascale, Hélène, Katerina, et Barbara ! Tout le monde a franchi la ligne d’arrivée !
Attention départ !
Les moutons impassibles nous regardent passer…
A mes pieds, j’avais des runnings de princesse : des Under Armour qui m’ont été offertes par la marque américaine pour que je teste ce modèle SpeedForm Gemini pendant mes entraînements et pendant les courses.
Donc mes nouvelles runnings couleur rose princesse cela fait déjà deux mois que je cours avec et j’en suis ravie : elles sont ultra légères, très agréables, flexibles, très confortables avec une semelle intérieure en 4D Foam (mousse qui épouse la forme du pied). Je me suis sentie bien dedans, comme dans des chaussons dès la premières course. Je n’ai pas eu besoin de « les faire ». Il était temps que je change de baskets car les miennes avaient plus de 10 ans. Je les garde en souvenir, mes chères Asics (elles ont fait le marathon de Paris avec moi… ) mais j’adopte sans hésitation les Under Armour pour mes prochains 1000 kilomètres 😉
La SpeedForm Gemini utilise ni air, ni gel mais la technologie « charged cushioning », un procédé chimique qui s’adapte à la pression que l’on exerce à chaque impact et convertit cette énergie pour redonner de la pêche à notre foulée. Enfin, la semelle extérieure a été pensée pour ralentir l’usure grâce à ses renforts en caoutchouc carbone au niveau du talon. Des runnings à choisir pour les moyennes et longues distances. Ma paire pèse 197 grammes. Son prix : 130€.
Résultat de cette course de Princesses avec mes runnings de Princesses ? 41’02″ » pour les 8km ; je suis arrivée 77iè mais Ticoeur m’a rappelé que peu importe car : « tu sais maman, la maîtresse, elle dit que l’important c’est de participer ! »… Quelle sagesse à son âge !
On remet ça l’an prochain la #FamilyCompagnieTeam ?
C’est la deuxième fois que nous allons au Parc Astérix en famille. Comme je vous l’ai déjà dit : on n’associe pas forcément le Parc Astérix a un parc pour les petits or le parc a changé ces dernières années et c’est maintenant une option parfaite même avec de jeunes enfants. Pour rappel, mon Ticoeur a 5 ans et Titpuce 3 ans.
Voilà comment nous avons organisé notre journée :
Nous sommes allés directement dans la forêt d’Idéfix, espace parfaitement conçu et adapté pour les touts-petits.
Titpuce et Ticoeur se souvenaient surtout de l’attraction Hydrolix, attraction qu’ils ont rebaptisée « petit splash » ;-). Nous avons profité d’Hydrolix 6 fois de suite, sans faire de queue, à l’ouverture du parc à 10h !!! C’est ce qu’on peut appeler une passion 😉 En 2015 c’est le 50iè anniversaire d’Idéfix : je vous assure que nous avons fait honneur à sa forêt ! De plus, il y avait une nouvelle attraction, Les espions de César : on survole la forêt d’Idéfix en famille. Cétait la seule attraction de cet espace où la file d’attente était longue. Du coup, nous avons attendu la fin de la journée pour y aller car il n’y avait plus grand monde. Les enfants ont aimé cette balade dans les airs.
Notre héros !
Lavomatix
Les espions de César
Nous avons quitté la forêt pour le reste du parc direction les attractions pour les enfants avec toujours une préférence pour :
Les petits Drakkars
L’escadrille des As
National 7
Les minis chaises volantes
Le Carrousel de César
Côté balade, nous aimons beaucoup la croisière Epidemaïs à travers le village gaulois. En sortant du bateau, Titpuce est allée voir Astérix et Obélix. Elle était très impressionnée !
Chez nous on voyage léger ! C’est une règle ! Une règle de survie pour les grands voyageurs que nous sommes ! Pour moi, c’est même une condition sine qua non pour un voyage en famille… Se déplacer avec deux enfants et quatre énormes valises serait totalement impensable ! Vous êtes nombreux à me demander régulièrement la liste de ce que nous emportons dans nos bagages alors la voici enfin ! Je l’ai commencée il y a presque six ans lors de notre premier voyage avec Ticoeur quand il était bébé ; je l’ai modifiée au fil de nos voyages et au fur et à mesure que les enfants ont grandi. je précise qu’avant d’être maman, je ne faisais pas de liste mais cela m’est vite apparu comme indispensable. Alors, comment voyager léger ?
photo Pixabay (libre de droits)
Côté nombre de bagages, quand nous partons en famille tous les quatre, nous prenons :
2 valises cabines
la somme du poids de ces deux bagages ne dépasse jamais plus de 20kg !
si on part longtemps, on lave ! Il y a toujours moyen ! Soit nous sommes en location et il y a une machine, soit nous demandons à la chambre d’hôtes, à l’auberge de jeunesse ou à l’hôtel (quand le prix est abordable), soit nous déposons les vêtements dans une laverie. Nous emmenons donc des vêtements pour 7 jours maximum quelque soit la durée de notre voyage !
répartition : mes vêtements et ceux des enfants vont dans ma valise ; mon chéri prend ses vêtements, la trousse de toilette et les chaussures
du coup, quand je voyage seule et que j’ai une valise cabine pour moi toute seule je trouve que c’est Byzance 😉
nous avons des valises cabines de qualité : j’ai ma Samsonite depuis 20 ans et elle est toujours en très bon état
nous accrochons un petit ruban rouge à nos valises pour les reconnaître d’un coup d’œil entre toutes les valises gris anthracite (utile à l’aéroport)
nous remplaçons une des deux valises cabines par un sac de rando quand nous partons 2 semaines ou plus (donc pour toutes les grandes vacances)
nous remplaçons les 2 valises cabines par 2 sacs de rando si nous partons en mode routard (ex : notre grand voyage à la Réunion)
En plus de ces deux bagages principaux nous prenons :
2 sacs à dos
dans mon sac à dos, il y a : papiers de toute la famille, guide de voyage, kindle et parfois mon ordi ; le pique-nique rentre dedans, sinon nous le portons dans un simple sac en papier le temps du trajet
mon sac à main va dans mon sac à dos
dans le sac à dos de mon chéri il y toute l’électronique (câbles, chargeurs, prises, iPad…)
quand nous avons deux sacs de rando à la place des valises cabines, alors nos sacs à dos sont sur notre ventre 😉
2 petits sacs à dos enfants, pour leurs jeux, jouets et mini-livres : Ticoeur et Titpuce choisissent ce qu’ils souhaitent emmener
1 petite sacoche pour l’appareil photo : mon mari la porte et s’en sert aussi pour l’argent et son téléphone
Réussir à voyager aussi léger signifie aussi que l’on fait l’impasse sur certaines choses. Voilà ce qui fait la différence avec les autres familles que j’observe :
nous n’avons pas un grand choix de vêtements surtout côté pantalons
nous n’emmenons pas 4 paires de chaussures par personne
nous n’avons que des tenues décontractées – pas de tenues pour chaque occasion…
notre pharmacie est petite car d’expérience on trouve quasi tout sur place
nos enfants sont encore petits donc leurs affaires sont moins encombrantes 😉
quand ils étaient bébé, j’allaitais et quand ils buvaient du lait en poudre, j’achetais sur place une marque internationale
nous n’avons pas peur de prendre moins que nécessaire et à acheter sur place si besoin (par exemple s’il fait plus froid que prévu et qu’il nous faut des pulls supplémentaires)
nous partons rarement en voiture donc nous sommes moins tentés d’emmener de grandes quantités de bagages
nous avons l’habitude : il n’y a pas à dire, je pense que plus on voyage, plus on apprend à voyager léger… Pour nous, la réduction des bagages s’est accélérée en 2007 au moment de notre départ pour une année de voyage de noces autour du monde ; un voyage de noces sans robes à paillettes ni chaussures à talons 😉 Avec l’arrivée des enfants, optimiser est resté notre priorité car voyager léger simplifie grandement la logistique !
Voici maintenant ma liste (au choix : en pdf ou en format excel pour la modifier). J’espère qu’elle vous sera utile autant qu’à moi ! Je précise qu’il ne s’agit pas de la liste parfaite mais de la liste qui nous convient et qui convient à notre manière de voyager… Enfin, pour le ski j’ai une autre liste mais là, c’est pas la saison 😉 et pour nos quelques rares vacances 100% sous la tente, j’ai encore une autre liste que je vous donnerai à l’occasion. N’hésitez à relire aussi la liste de mes 10 indispensables pour voyager avec bébé.
Et voilà plus précisément, cette même liste de bagages avec les quantités exactes pour notre Tour du Monde. Vous pouvez vous en inspirer pour d’autres voyages bien sûr.
Je vous souhaite de prochains voyages plus légers !
Comme beaucoup de copines autour de moi, j’ai du mal à trouver le temps de lire… J’incrimine parfois le blog mais je dois dire qu’il n’y a pas que ça : les enfants, la fatigue, et l’âge ;-)… Avant de dormir, je n’arrive plus à lire de longues heures d’affilée comme lorsque j’étais ado. Juste quelques pages et je m’endors. Finalement, c’est en voyage que je trouve encore le temps de lire un peu mais pas des dizaines de romans non plus. Du coup, je sélectionne. J’emmène un seul livre et je le choisis en rapport avec notre voyage, notre destination. Depuis Noël dernier, je lis sur Kindle. Jamais je n’aurais imaginé m’y mettre. J’aime tant le papier. Seulement en voyage, c’est bien pratique ! Voici donc mes toutes dernières lectures…
Sri Lanka
Funny Boy, Shyam Selvadurai
C’est un ami qui est allé l’an dernier au Sri Lanka qui m’a conseillé ce livre. A travers la vie mouvementée du héros, Arjun on est plongé au cœur de l’histoire du pays ; on comprend mieux ses coutumes, ses traditions et aussi l’origine du conflit entre les Tamouls et les Cingalais. On suit Arjun de l’âge de 7 ans à l’adolescence ainsi que toute sa famille, une famille aisée tamoule dans les beaux quartiers de Colombo. On a vraiment l’impression de visiter le pays et d’en vivre les changements politiques jusqu’au début du terrorisme, des incendies criminels (pour rappel le conflit armé a pris fin en 2009). L’auteur nous emmène à Colombo mais aussi sur la côte et dans les montagnes. Il nous emmène dans la haute société, dans le monde des affaires, dans les milieux intellectuels mais aussi dans les classes populaires. C’est également un livre sur les difficultés pour vivre son homosexualité au Sri Lanka, un livre sur l’intolérance, sur la cruauté, sur les minorités, sur le rôle des femmes, sur les relations familiales, sur l’amour inconditionnel d’une mère, sur les complicités ou les conflits dans une fratrie. Le narrateur nous fait découvrir des détails du quotidien : les vêtements portés, les repas, les coutumes du mariage, l’éducation à l’école. Bref, un livre totalement ancré dans le pays, un livre à lire absolument si vous partez en vacances au Sri Lanka ! Je l’ai lu en anglais (oui, j’ai fini par savoir parler anglais). La version française s’appelle Drôle de garçon.
Bretagne
L’importun, Aude Le Corff
Avant de vous parler du livre, il faut que je vous parle de l’écrivain : Aude. Parce que pour ceux et celles qui ne connaissaient pas la blogosphère avant, il y a bien longtemps, sachez qu’il y avait un blog que j’aimais tout particulièrement et que tenait Aude : « Nectar du Net ». J’aimais son blog pour la finesse de son style d’écriture, sa justesse, sa sensibilité et son imagination. Et puis Aude est une des toutes premières blogueuses que j’ai rencontrée en vrai. Dès le début, que ce soit à travers son blog ou après notre rencontre, pour moi Aude était écrivain sans équivoque. Alors maintenant qu’elle en est à son deuxième roman, j’ai envie de lui dire bravo, de lui dire que je l’admire et surtout que son succès est vraiment mérité. Maintenant, parlons de son dernier livre : L’importun. J’ai emmené ce livre avec moi en Bretagne le mois dernier car j’avais lu que l’action se passait dans cette belle région. En fait, les lieux n’ont finalement pas d’importance quoique … L’atmosphère du roman et les états d’âmes des deux protagonistes ne pouvaient pas avoir meilleur décor que la Bretagne. Il y a quelque chose de breton dans l’air de ce roman, quelque chose d’imperceptible, une sorte de force intérieure, de simplicité et de naturel… Mais encore une fois, l’histoire aurait pu se passer ailleurs. Quelle histoire ? Une jeune femme quitte Paris pour s’installer en Bretagne avec sa petite famille. Ils achètent une maison, une maison où résonne le passé : un vieil homme y vivait, un vieil homme traumatisé par la guerre, un vieil homme qui a souffert de l’absence de son père, un vieil homme qui n’a lui-même pas su être « un bon père », un vieil homme un peu sauvage qui s’évade tous les jours de sa maison de retraite pour venir « hanter » la maison où il a vécu. Il impose sa présence à la jeune femme, la narratrice, l’ex-Parisienne, la mère de famille. Elle, elle tente d’écrire son roman mais la présence de l’importun va peu à peu prendre une plus grande dimension dans sa vie…
J’ai aimé tant de choses dans ce livre que je n’arriverai pas à exprimer tout ce que j’ai ressenti. J’ai aimé le sujet de la cassure familiale, le thème du père qui n’arrive pas à nouer des liens avec ses enfants. J’ai aimé les mots justes qu’Aude a posé avec délicatesse sur la violence familiale, pas celle des coups physiques mais celle plus insidieuse des mots, des comportements et du manque d’amour… Celle qui, comme l’écrit Aude, est capable de « dévorer les énergies » ; je me suis revue enfant comme l’héroïne souffrant parfois de l’ambiance à la maison ; j’ai aimé le thème des douleurs et des faiblesses humaines qui se transmettent de générations en générations. J’ai aimé les allusions au monde du travail, à son impact sur nos vies, sur nos personnalités, aux doutes et sentiment d’échec qu’il peut créer. A ce propos, j’ai souligné dans le livre une phrase qui reflète totalement ma pensée : « est-ce que le fait de ne pas avoir persévéré dans une voie normale, le monde de l’entreprise, est une preuve de ma lâcheté et de ma fainéantise »… Personnellement, la seule réponse satisfaisante que je trouve les jours où je suis positive c’est que le monde de l’entreprise n’est tout simplement pas la voie normale… Justement, j’ai aimé dans le livre le recentrage sur les vraies priorités de la vie. J’ai aimé aussi le devoir de mémoire à travers les souvenirs de la dernière guerre.
Vous l’aurez compris, je vous recommande chaudement ce roman car on a sans doute tous besoin qu’un importun vienne frapper à notre porte un jour pour nous raconter ses histoires et écouter les nôtres, créant des moments d’échange et de confidences où l’importun devient tout simplement important.
Bonne continuation Aude !
L’importun
Les Alpes :
Suite à mon voyage à La Rosière cet hiver dans les Alpes, je me suis notée de lire sans faute Les pionniers de l’or blanc de Philippe Révil qui raconte l’émergence des stations de ski dans les années 60.
Yorkshire, Angleterre :
Lors de mon récent voyage dans le Yorkshire un des guides nous a conseillé de lire Dissolution de C.J Sansom, fresque historique qui se passe dans le Yorkshire au XVIiè siècle…
Oxford, Angleterre :
Pour préparer mon futur week-end à Oxford, je relis en ce moment Alice au Pays des Merveilles de Lewis Carroll, un livre dont je n’avais pas perçu toute la philosophie lors de mes précédentes lectures… A suivre ! En voyage, je lis la version numérique en anglais mais à la maison, pour le plaisir des yeux, je vous conseille la version illustrée par Rébecca Dautremer :
Lanzarote, Espagne :
Dans dix jours nous partons à Lanzarote donc n’hésitez pas à me donner des idées de lectures en lien avec les Canaries !