A Saint-Domingue, on plonge dans les prémices de l’histoire des Amériques. La ville est classée au Patrimoine Mondial de l’Unesco pour son importance historique. Saint-Domingue (ou Santo Domingo pour les intimes) est en effet la première capitale du Nouveau Monde. Visiter Saint-Domingue c’est donc retourner à l’époque de Christophe Colomb et parcourir plus d’un demi-siècle d’histoire.
Un séjour en République Dominicaine rime souvent avec plages et cocotiers parce que la plupart des touristes ne vont qu’à Punta Cana ; pourtant, la capitale du pays mérite qu’on s’y attarde pour connaître son héritage culturel et la vie des Dominicains aujourd’hui. Sur l’invitation de l’office du tourisme de République Dominicaine je suis partie découvrir Saint-Domingue, en compagnie de Camille, Jessica, Quentin, Antoine & Léa. En effet, je ne sais pas vous mais moi je n’imagine pas rester toutes mes vacances dans un hôtel all-inclusive sans visiter le pays et rencontrer ses habitants. J’avais très envie de voir la Rép’ Dom’ sous un autre angle. Hélas, j’ai quand même eu une frustration car je suis restée trop peu de temps sur place. Cela dit, j’ai pu en saisir les attraits, l’ambiance et j’ai une idée précise de comment j’organiserai mon séjour là-bas si j’y retourne en famille.
Visiter Saint-Domingue : que voir dans le quartier colonial ?
Flâner dans les rues de ville coloniale de jour comme de nuit pour admirer les bâtiments historiques. Le mieux est de se balader à pied bien sûr pour s’imprégner de l’ambiance mais faites aussi un tour en petit train, le Chu-Chu colonial, pour une visite commentée (en français) adaptée aux familles. Ne pas manquer les lieux suivants : la rue piétonne « calle El Conde », la « calle de las Damas » (première rue de la ville), la Cathédrale (la première du Nouveau Monde), les ruines de l’hôpital Nicolas de Bari, la forteresse Ozama, la Plaza de España et l’Alcazar de Colòn.
Un tour en voiture d’époque : il est possible de s’inscrire pour « La Ruta del Chivo », un tour en voiture des années 50 à la découverte de l’histoire du dictateur Rafael Trujillo qui a justement été assassiné dans une voiture similaire en 1961 après 30 ans de dictature. C’était une époque douloureuse pour le pays. On voyait dans le regard des passants que croiser ces voitures ne les laissait pas indifférents. J’ai aimé parcourir la ville en apprenant son histoire et en profitant d’une si belle voiture, avec la vieille radio qui marchait encore et un chauffeur très sympa. J’ai juste trouvé que la pause au musée de la Résistance était trop longue, surtout que tous les supports sont en espagnol. Voir s’il est possible de faire le tour en écourtant la partie musée. Nous avons également roulé le long du Malecòn qui est la grande promenade qui borde l’océan et où les Dominicains sortent le soir.
Une visite du musée de l’ambre : La République Dominicaine est riche en ambre. On y trouve une belle collection dans son musée. J’ai ainsi appris qu’il existait également de l’ambre bleue, extrêmement rare et donc très chère. Je n’ai donc pas pu en ramener car c’était hors budget mais je me suis offert des boucles d’oreilles en Larimar, une pierre bleue beaucoup plus commune que l’on trouve aussi en République Dominicaine.
The Colonial Gate 4D : dans une petite salle de cinéma on s’installe sur des sièges qui bougent au rythme des images animées illustrant l’histoire de Santo Domingo au XVIiè siècle (en français). Activité adaptée aux familles.
Un petit article tout en douceur, tout en fleurs ; des jardins exceptionnels où nous sommes allés pendant les vacances de la Toussaint, lors de notre séjour à Londres. C’est un endroit que mon chéri connaissait très bien et il voulait nous y emmener depuis longtemps. Nous avons donc passé une grosse demi-journée à la découverte de Kew Gardens en famille. Il s’agit des jardins royaux botaniques qui ont été créés au XVIII iè siècle. Le site est classé au patrimoine mondial de l’UNESCO. On y trouve une incroyable collection de plantes dans un espace immense et varié. A voir pour tous les amoureux de botanique, pour les amoureux de balades dans la nature et aussi avec les enfants qui trouveront plusieurs activités qui leur sont dédiées.
Nous sommes arrivés pour l’ouverture à 10h et nous sommes restés jusqu’à 15h. Malgré cinq belles heures sur place nous n’avons pas tout vu. C’est immense et les enfants ne voulaient plus décoller des parties jeux ou aventure.
Ce que nous avons aimé :
Palm House : magnifique serre contenant de nombreux palmiers. Il y avait des poissons au sous-sol.
Waterlily House : oh, les jolis nénuphars !
Princess of Wales Conservatory : nous y avons admiré une grande collection d’orchidées et de cactus.
La Pagode : un des symboles du jardin. Elle fait 50 mètres de haut. Non loin se trouve un magnifique jardin japonais.
Il nous faudra revenir pour l’immense serre « Temperate House » qui était en travaux et pour les autres recoins et bâtiments historiques que nous n’avons pas le temps de découvrir. De plus, après avoir adoré la version automne, nous aimerions beaucoup voir la version printemps de ces jardins.
Ce qu’ont aimé les enfants à Kew Gardens :
Log Trail : un long parcours sur des troncs d’arbres couchés, pour en découvrir la diversité et pour s’amuser à garder l’équilibre.
Badger sett (le terrier du blaireau) : de petits tunnels pour que les enfants s’imaginent les déplacements d’un blaireau dans son terrier et s’amusent à se perdre dans les galeries
Treetop Walkway : pour les enfants mais aussi pour les adultes car clairement c’est impressionnant : Titpuce a voulu que je la porte sur la fin car elle avait un peu peur. En effet, on se balade à 18 mètres du sol et on profite de Kew Gardens au niveau de la cime des arbres sur un parcours de 200 mètres. A éviter si vous avez le vertige. Ticoeur a aimé ce parcours d’aventure.
Climbers and creepers : en fait c’est l’aire de jeux. Elle est immense, avec notamment des ponts de singes et autres passages ludiques. C’était rempli d’enfants.
Tree house towers : c’est la version couverte de l’aire de jeux avec des tunnels et des parcours qui rappellent la botanique.
Pour les deux aires de jeux (extérieure et intérieure) le mieux est d’y aller à la fin de votre visite sinon les enfants ne voudront pas explorer le reste des jardins ;-). Au niveaux de ces aires de jeux on trouve aussi un snack familial où nous avons pris un encas.
Toujours pour les enfants, Kew Gardens organise également des rendez-vous thématiques pour Halloween ou Noël par exemple. Quand nous y étions il y avait une chasse aux épices. Enfin, un petit train traverse les jardins en donnant des explications (billet en supplément) mais nous avons préféré nous balader à pied surtout que pour le coup, Ticoeur et Titpuce n’ont pas de mal à marcher quand on est dans la nature.
Je termine par quelques autres photos de cette ambiance d’automne – je devrais même parler d’été indien, non ?
Informations Pratiques :
Kew Gardens
Royal Botanic Gardens, Kew
Richmond Surrey TW9 3AB
Transport : accessible en métro à 30 minutes du centre – nous étions en voiture et nous nous sommes garés juste devant la porte « Victoria Gate » et très bizarrement sur la piste cyclable (???). On a demandé à dix personnes pour vérifier mais c’était bien le parking officiel… Bizarre, surtout pour des fans de vélo comme nous.
Prix : 9£ ou 15£ pour les adultes selon la saison. 3,50£ pour les enfants (4 à 16 ans) – gratuit pour les moins de 4 ans. Plutôt cher mais comme je le dis souvent : à Londres il y a énormément de choses que l’on peut faire gratuitement, surtout du côté des musées donc il faut juste raisonner en moyenne et s’offrir une ou deux sorties payantes par séjour.
Les autres jardins anglais : 2016 sera l’année des jardins anglais. Le printemps prochain sera donc l’idéal pour partir à la découverte des espaces verts de l’autre côté de la Manche. Nous serons bien loin l’année prochaine mais si vous le pouvez, allez-y. Ce sera l’occasion idéale pour admirer des paysages dessinés par le célèbre « Capability » Brown, des roseraies enchanteresses ou des parcs de châteaux. Kew Gardens fait partie des 20 plus beaux jardins du pays donc il en reste tant d’autres à visiter. Sur ce, je vais aller regarder l’avant-dernier épisode de Downton Abbey !
Jeudi j’ai atterri à Paris. J’avais hâte de retrouver mes enfants. J’étais très fatiguée aussi alors je suis allée me coucher tôt car je m’étais inscrite depuis longtemps pour accompagner la classe de CP de Ticoeur au théâtre des Abbesses vendredi matin.
C’était ma première sortie de classe : pourquoi ? Parce que depuis que j’ai quitté le monde de l’entreprise il n’y avait pas eu de sorties dans les théâtres parisiens. Depuis Charlie. Alors, là, c’était l’occasion. Je me disais que c’était bon signe d’ailleurs que les sorties reprennent. Pourtant, même si je ne suis pas superstitieuse, je me souviens que j’ai tilté quand j’ai vu la date : vendredi 13 et puis un théâtre très parisien. J’ai eu encore plus envie de faire partie des parents accompagnateurs car angoissée comme je suis je pense que je n’aurais pas été totalement sereine de toute la matinée. Oui, je suis parano à ce point.
Du coup, vendredi 13 au matin, malgré un insupportable décalage horaire (pour moi, à 8h30 il était 3h30 du mat ), je suis partie avec la classe de Ticoeur et j’ai été tout à fait détendue pendant toute la sortie. Je n’ai plus pensé à mes précédentes inquiétudes. Nous avons découvert un joli conte chinois joué par le Théâtre National de Pékin. C’était très beau. Les enfants étaient ravis. C’est super de faire découvrir une autre culture à nos enfants en les emmenant au théâtre. Une ouverture sur les autres. Une ouverture essentielle. Un début de tolérance.
L’après-midi, j’ai comaté. Trop fatiguée. Mais le soir j’ai eu la pêche alors j’ai trié mes photos et j’ai regardé Downtown Abbey mais soudain j’ai commencé à recevoir des messages par sms, sur Facebook, sur WhatsApp : des amis et de la famille en Belgique, en Italie, en Angleterre et au Kenya. A croire que le monde entier était au courant avant la Province, avant la plupart des Parisiens et avant moi en tout cas. « Ça va ? » – Dix messages en un quart d’heure. Il y a un problème. Alors je m’approche de l’ordinateur et je découvre terrifiée mon fil Twitter. Je ne peux plus m’en défaire jusqu’à 1h du matin. Je pars me coucher la boule au ventre.
Et donc c’est ainsi que le week-end a commencé.
Dans la classe de Titpuce, il y a une mascotte (un P’tit loup en peluche) que les enfants ramènent à tour de rôle à la maison le temps d’un week-end pour lui faire vivre de belles aventures en famille et tout raconter dans un journal de classe avec des petites phrases et des photos. Ce week-end, la mascotte est chez nous et la tâche n’est pas facile. Au réveil, je regarde P’tit Loup et je suis aussi déconfite que lui. Qu’allons-nous faire mon grand ?
C’est que vendredi soir en récupérant la mascotte, j’ai planifié un beau week-end bien chargé et bien parisien : cinéma, expo Osiris à l’IMA (ah oui, je suis persuadée qu’ils pourraient faire sauter l’Institut du Monde Arabe aussi !), piscine et puis emmener P’tit Loup en balade pour admirer la Capitale et ses monuments. En quelques heures, tout cela est devenu impossible. Devoir tout annuler n’est pas le problème. Le problème c’est de réaliser que des choses pourtant si simples nous sont devenus inaccessibles. On est touché dans notre quotidien. C’est ce qu’ils voulaient, les monstres.
Comme pour beaucoup de Parisiens, les lieux concernés par le drame je les connais bien… Ça aussi, c’est qu’ils voulaient. Le Petit Cambodge est une adresse que j’aime beaucoup ; les cafés du Xè et du XIè arrondissements sont les plus sympas, les plus vivants. C’est le quartier où j’ai fait mes études et toutes les fêtes qui vont avec. Et puis le Bataclan, et puis le Stade de France. Des symboles de jeunesse et de liberté.
Alors j’ai eu besoin de respirer un grand bol d’air, besoin de leur montrer qu’on peut toujours sortir et s’amuser. Qu’on aura toujours des Plans B. Toujours. J’emprunte la voiture de mon père et on fait une trentaine de kilomètres direction la Ferme de Gally…. Ça faisait un bien fou : se retrouver à la campagne, cueillir des pommes, faire du pain, observer les animaux. Même pique-niquer dans le froid était sympa. Ticoeur, Titpuce et P’tit Loup ont passé une belle journée. Ils se sont assoupis dans la voiture sur le retour. Regarder un enfant qui dort met tant de baume au cœur. Sur le moment, je ne leur ai pas expliqué pourquoi nous avions changé de programme. Aujourd’hui, j’ai juste dit à Ticoeur qu’on avait pas pu suivre notre petit programme à Paris, que les musées et les monuments étaient fermés parce que des méchants avaient tiré sur des gentils mais que c’était fini maintenant. Il m’a répondu : « maman, c’était super notre sortie à la ferme ! » – il n’a pas posé de questions. Je pense que la maîtresse dira aussi quelque chose demain à l’école.
Il y avait du monde à la ferme de Gally malgré une météo peu favorable. Des familles qui avaient elles aussi envie de prendre l’air. De profiter d’un peu d’innocence avant lundi. Parce que lundi nos enfants vont retourner à l’école – il le faut. C’est mieux ainsi, mais on va pas être tranquilles (enfin moi pas). Il ne faut pas céder à la peur, je le sais mais c’est plus facile à dire qu’à faire, surtout quand on pense aux enfants. Cela va vous paraître lâche et égoïste mais j’avoue avoir même souhaité que l’on puisse avancer notre départ en Tour du Monde. Et partir demain. Je me suis même dit que ça tombait bien qu’on n’ait pas acheté nos billets retour. Je me suis dit que j’en avais assez d’entendre notre entourage s’inquiéter à chaque fois qu’on part en voyage alors qu’on n’est pas plus en sécurité à Paris. Parce que j’en ai marre que l’être humain ait toujours peur de l’inconnu. C’est cette peur qui l’empêche d’aller vers les autres, d’accepter les différences et de se remettre en cause. On devrait pourtant se méfier du confort de notre quotidien. Il est trompeur. Bref, j’ai eu plein d’idées noires. J’ai paniqué, voilà. Mais bon, je vais prendre du recul, je suis pleine d’espoir (parce que les gentils gagnent toujours à la fin) et je vais profiter un maximum de mes dernières semaines dans la plus belle ville du Monde.
Ce week-end, on a dû changer notre programme. Mais ça c’était rien, rien du tout. Je pense à ces 129 personnes qui auraient tant aimé remonter le temps et changer de programme, elles aussi.
Je pense enfin surtout à la vie, à ce ciel bleu qui nous sourit depuis ce matin. Il y a foule sur les Champs-Élysées aujourd’hui. C’est une victoire. Je pense à tous les élans de solidarité qui sont nés naturellement ce week-end à Paris, en France et dans le Monde. A tout ce programme d’amour, d’entraide, de démocratie, de liberté et de paix qui ne changera jamais, lui. Promis ?
#JeSuisParis #ParisIsAboutLife
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I can’t believe the news today Oh, I can’t close my eyes And make it go away How long… How long must we sing this song How long, how long… ’cause tonight…we can be as one Tonight…
Broken bottles under children’s feet Bodies strewn across the dead end street But I won’t heed the battle call It puts my back up Puts my back up against the wall (…)
Aujourd’hui, je souhaite partager avec vous mes coups de cœur et mes bonnes adresses si vous envisagez un roadtripde Dijon à Beaune en famille. Nous allons souvent en Bourgogne que ce soit à l’occasion d’un week-end vélo ou encore pour une croisière sur les canaux en famille.
Coups de cœur et bonnes adresses à Dijon :
Avant tout, je vous invite à relire mon article : 10 activités à découvrir à Dijon en famille. Vous y trouverez tout un programme kid friendly pour votre séjour à Dijon avec les enfants.
En plus de toutes ces visites, je vous recommande de :
Visiter Dijon avec un Greeter :
Je connaissais bien le concept des Greeters à l’étranger mais j’ignorais que cela existait en France aussi. L’idée ? Une personne originaire de la ville ou du moins qui y vit et qui la connaît très bien vous guide bénévolement en toute convivialité. Un beau moment de partage. C’est ainsi que j’ai rencontré Sylvie et sa petite fille qui m’ont fait découvrir leurs endroits préférés à Dijon. Nous sommes allées au marché, nous avons fait des emplettes dans une magnifique boutique de pain d’épices (c’est une spécialité de Dijon et c’est pas à la moutarde !) et nous avons suivi le célèbre parcours de la chouette : un itinéraire à travers la vieille ville pour découvrir ses monuments et son histoire. Le tracé au sol correspond à une chouette, symbole porte-bonheur de Dijon. En plus, c’était le jour de la fête des orgues de barbarie. Bref, il y avait de l’ambiance ! Où acheter le délicieux pain d’épices ? Chez Mulot et Petit Jean, 13 place Bossuet, Dijon. Comment trouver un Greeter pour vous accueillir le temps d’un tour dans la ville ? Voici la liste des Greeters de Dijon et de la Côte de nuit mais une fois encore, vous pouvez en trouver dans toute la France. Une belle façon de voyager et de faire de belles rencontres. Un grand merci Sylvie pour les délicieuses gougères de Bourgogne dont voici la recette qu’elle partage volontiers avec vous.
Sachant qu’il ne me reste plus que quelques semaines avant notre Grand Départ, j’essaie de profiter un maximum de Paris et donc je continue les sorties théâtre, cinéma, restaurants, bars et soirées entre amis pour me changer les idées après une journée dans les cartons. Par contre, en octobre, il n’y a eu aucune sortie en amoureux au programme. Rien ne va plus ! Pourtant, puisque nous allons passer huit mois non stop en famille, on devrait se réserver quelques soirées à deux d’ici la fin de l’année. Je vais essayer de rattraper ça en novembre.
En attendant, voici mes découvertes parisiennes d’octobre :
Une belle comédie musicale pour les enfants : La Petite Fille aux Allumettes.
Avant d’y aller je me suis demandée comment on pouvait mettre en scène un conte aussi triste que La Petite Fille aux Allumettes de Hans Christian Andersen. Avant d’y emmener Ticoeur, j’ai regardé un extrait et j’ai lu quelques critiques pour m’assurer que nous n’allions pas pleurer pendant tout le spectacle. Donc soyez rassurés : les artistes réussissent ce tour de force et savent nous divertir joyeusement tout en respectant le cœur de l’histoire. J’ai donc pu découvrir cette comédie musicale avec mon Ticoeur, si sensible et il n’a pas eu besoin de mouchoirs. La mise en scène est construite de telle manière qu’on garde le sourire tout au long du spectacle. C’est d’ailleurs ce que j’ai aimé : l’esprit du conte est là dans chacune des scènes où la petite fille allume son allumette sous la neige mais heureusement ces moments tristes sont entrecoupés de scènes colorées, féériques, joyeuses et pleines de vie correspondant à l’imagination et aux rêves de l’héroïne.
On est alors transporté dans le royaume imaginaire où on croise la grand-mère, mais aussi Madame Olga (une voyante magicienne bien drôle), Monstro Falco (le monstre attachant), le cruel Fragotov (allégorie de la méchanceté) et même des pirates. Le personnage d’Olga, avec son accent slave nous a bien plu. Par contre, je trouvais que le monde des pirates n’avait pas sa place dans l’histoire. Cela dit je dois avouer que ce tableau a eu beaucoup de succès auprès des enfants dans la salle. Au final, on vit une aventure fantastique malgré le cruel destin de la douce petite Emma. Ticoeur a beaucoup aimé et n’a pas saisi toute la tristesse de la situation mais sur ce coup-là je ne vais pas m’en plaindre et je ne vais pas lui lire le conte d’Andersen prochainement. Personnellement comme je ne pouvais pas m’empêcher de penser au livre, j’étais quand même aux bords des larmes à chaque fois qu’Emma se retrouvait seule avec ses allumettes. Ainsi le spectacle peut être vécu à plusieurs niveaux et plaît aussi aux parents. Les artistes sont excellents ainsi que les chansons, les décors et les costumes. Bref, La Petite Fille aux Allumettes est une comédie musicale très réussie par les producteurs de Kid Manoir et Hansel et Gretel : David Rozen et David Rebouh.
Au théâtre du Gymnase, jusqu’au 5 mars 2016 ( à partir de 4 ans). Durée : 1h15
*les billets nous ont été offerts.
Au théâtre : 2 bras 2 jambes pour ceux qui aiment les voyages et les voyages intérieurs.
J’ai été très touchée, émue par le témoignage de Françoise Dasque qui nous raconte son voyage en solo, à pied jusqu’en Chine. Une histoire vraie, son histoire. Celle d’une femme de 50 ans qui avance sur les routes et en son for intérieur. Qui s’ouvre aux autres, qui est prise de doutes, qui persévère mais qui peut aussi changer d’avis. Une personne dont j’ai apprécié la douce sagesse de la vie et le courage. La philosophie aussi. J’ai aimé quand elle nous a expliqué que malgré son objectif d’arriver en Chine, elle s’était gardée la liberté d’arrêter à tout moment. J’admire cette liberté. Un voyage comme je les imagine. Un voyage avec ses hauts et ses bas. Pas vraiment du théâtre en fait mais une tranche de vie, une belle personne et des messages qui m’ont interpelée. De tout cœur, je vous conseille d’aller au théâtre Ciné 13 à Montmartre faire un bout de chemin avec Françoise. Bravo ! Sur son site 2 bras 2 jambes, vous trouverez toutes les informations sur son spectacle ainsi que sur son livre. Je tiens également à remercier Magalie (chère lectrice du blog) qui a eu la très bonne idée de me proposer cette sortie et surtout de m’accompagner. Une très belle soirée.
Au Ciné 13, jusqu’au 9 janvier – 1, avenue Junot Paris 18iè.
Sortie parisienne en famille : les quatre pavillons de Saint-Gobain
In extremis, le dernier jour d’exposition, nous sommes allés en famille sur la place de la Concorde pour admirer les installations de Saint-Gobain qui pour ses 350 ans proposait une rétrospective futuriste (si, si !). D’ailleurs, l’exposition s’appelait : « Sensations Futures ». Les quatre pavillons présentés étaient impressionnants visuellement parlant par leur taille, leur design, leurs couleurs et leur technologie. J’ai beaucoup aimé les éclairages nocturnes. Les enfants ont bien ri dans le kaléidoscope géant, véritable manège enchanté. Je suis contente que nous ayons réussi à y passer à la dernière minute. Et je remercie The Parisienne qui m’avait donné envie d’y aller suite à son article et à ses photos.
Du côté de la blogosphère :
En octobre, j’ai participé à une soirée organisée par la Franche-Comté pour faire découvrir aux journalistes et blogueurs les atouts et l’actualité de cette région. Ce que j’ai repéré et que j’ai très envie de faire quand nous serons de retour en France ? Un grand week-end à vélo sur l’Euroroute 6. En effet, 187 km de ce célèbre itinéraire se trouvent en Franche-Comté. Ce serait l’occasion de découvrir Dole, Besançon, Montbéliard sur un chemin très nature. Ce projet me plaît beaucoup puisque vous connaissez notre passion pour le vélo tourisme en famille. Du côté de la gastronomie, la soirée mettait en avant les produits locaux : j’ai goûté du Comté de tous les âges, de l’absinthe pour la première fois et j’ai craqué pour les macarons au coquelicot de Ludovic Maire (boutique Côté sucré à Belfort).
#AfterworkFC
Cinéma : L’étudiante et Monsieur Henri
Un film d’Ivan Calbérac avec Claude Brasseur. Une jeune étudiante prend en location une petite chambre très économique chez Monsieur Henry mais il lui faut alors partager la vie de ce vieil homme plutôt ronchon et manipulateur au prime abord. Quand le fils de monsieur Henry et sa fiancée rentrent en scène, c’est là que la situation devient drôle. Je n’en dis pas plus. Le film est très frais, très agréable, plein de bons sentiments et ça fait du bien. Par contre, je me suis rendue compte au bout d’une heure que je connaissais cette histoire. Et oui, j’avais vu la pièce de théâtre il y a quelques années à Paris. C’est terrible, après 40 ans, la mémoire se dégrade les amis… Bref, un bon film sur une question simple mais délicate : savoir et vouloir donner du sens à sa vie. Un sujet qui me parle parce qu’on essaye bien trop souvent de rentrer dans des cases (j’ai essayé je vous assure) alors que notre épanouissement se trouve parfois sur de longues routes sinueuses, souvent difficiles mais heureusement bien éclairées par nos passions 😉
Bar à cocktails : le Persifleur à Montmartre
Toujours avec Magalie, juste avant d’aller voir 2 bras 2 jambes nous nous sommes retrouvées au Persifleur pour tester leurs cocktails que m’avait recommandés Lulu from Montmartre : merci ! C’est une bonne adresse : 3 bis rue Durantin, 75018 Paris – cocktails à partir de 9€. J’ai particulièrement aimé mon breuvage à base de concombre, eau de coco (mais pas que !), ainsi que la mystérieuse création composée par le barman pour Magalie :
Sur ma wish-list pour les prochaines semaines, il y a :
Au ciné, trois films me tentent : Nous trois ou rien, Mon Roi et Avril et le Monde truqué
La one man show de Baptiste Lecapelain (vous l’avez vu ? Vous conseillez ?)
L’expo Osiris à l’IMA (oui je sais, c’était déjà sur ma liste la mois dernier !)