Je vous avais raconté nos randonnées à La Réunion avec les enfants. Je vais maintenant vous parler de la célèbre ascension du Piton de la fournaise, dit Le Volcan, seule rando que nous n’avons pas faite en famille et pour cause : le sommet est tout de même à 2 632m (attention aux dangers de l’altitude pour un bébé), l’aller-retour se fait entre 4 et 5 heures et le chemin n’offre aucune protection contre le soleil ou la pluie puisque le parcours est lunaire, désert, sans végétation… Bref, pas du tout adapté pour y emmener des enfants.
Je suis donc restée dans notre gîte à la ferme avec Ticoeur et Titpuce et mon chéri est parti aux aurores pour atteindre le sommet au lever du soleil et nous rejoindre pour le petit déjeuner !
Voici donc les photos qu’il nous a ramenées…
Mais l’histoire ne s’arrête pas là : après nos retrouvailles à la ferme pour le petit déjeuner, nous avons pris la voiture et nous avons roulé jusqu’au pied du volcan (en faisant des stops pour monter par palier). Nous avons ainsi atteint un magnifique belvédère au Pas de Bellecombe, profitant de la superbe route panoramique et de la vue sur le Piton de La Fournaise, vue qui reste gravée dans ma mémoire, surtout qu’en apercevant le volcan, Ticoeur m’a fait craquer en me disant d’un air très fier : « mon papa, il était là-bas ! »
Depuis quelques temps, Ticoeur est encore plus complice et adorable avec sa petite sœur : il lui fait des bisous, lui dit « bonne nuit », lui explique qu’elle n’a pas le droit de manger du saucisson et des chips et puis surtout il l’a fait rire aux éclats ! Il est le seul à savoir si bien déclencher son rire sonore et quand elle est lancée, elle ne s’arrête plus ! Lui, fait le clown devant elle avec des petites mimiques et de grands gestes… Bref, un duo qui me fait craquer bien sûr !
A part ça, ce 35iè mois a été le mois du questionnement sur le thème de l’école :
« Maman, c’est bien l’école ? Maman il y a des voitures à l’école ? Et des trottinettes ? Et des vélos ? Et on peut dessiner ? Et il y a des enfants ? Ils sont gentils ?… »
De mon côté, l’école j’y pense beaucoup également, avec pas mal d’appréhension : des classes de trente, de longues journées en perspective et puis la propreté pas totalement acquise mais de gros progrès prometteurs. D’ailleurs, il adore asseoir ses peluches sur le pot en leur expliquant que si elles n’y font pas pipi, elles ne pourront pas aller à l’école 😉
Ce 35iè mois a également été le mois de ma reprise du boulot après mon congé parental. Je m’inquiétais pour Titpuce si petite, si fragile et finalement c’est Ticoeur qui a été très triste les premiers jours, me demandant de ne pas aller travailler. Maintenant, tout va bien et il passe de super journées avec ses grands-parents qui assurent le relais avant la rentrée scolaire.
Je pense aussi aux trois ans qui approchent, à la petite fête que j’aimerais faire en famille… Je vois de jolies décos et de superbes gâteaux sur certains blogs : certaines filles sont vraiment douées ; je ne me vois pas faire des miracles mais bon… Je m’inspire… On verra ce qu’il en sort. Plus qu’un mois donc avant de voir mon Ticoeur souffler ses trois bougies… Cela fait bizarre quand même. Trois ans, déjà. Enfin, bientôt…
Pour le grand week-end du 15 août, nous avons découvert La Baule, réputée pour sa plage familiale de 8km de long, considérée comme une des plus belles plages d’Europe ! Pour la grosse barre d’immeubles en bord de mer, heureusement que j’avais été prévenue :-)…
Après l’âge d’or de La Baule où de magnifiques villas ont été construites pendant les années folles, la folie urbaine s’est emparée de la ville… Heureusement, la plage reste très agréable grâce à son immensité. On ne peut qu’être saisi par l’espace. Il ne faut juste pas se retourner ;-). Mais quand on vient de Paris, les yeux sont inéluctablement attirés par la mer… Au niveau de la plage de Saint Benoît et derrière la première ligne de construction, le paysage est d’ailleurs plus authentique et permet d’agréables balades… Voici une petite visite en images de notre grand week-end à La Baule…
Week-end à la Baule : que de temps passé sur la plage !
Mon Ticoeur ne s’est pas lassé de jouer sur la plage avec les enfants de nos amis que nous étions venus retrouver le temps de ce week-end à La Baule.
Les cabanes de plages en toile blanche et bleue sont très mignonnes…
Comme je le disais en introduction, dès la deuxième ligne de maisons, on retrouve une architecture de charme :
Week-end à la Baule : profiter d’une thalasso mère-fille !
Sur le front de mer, on ne peut que remarquer le très bel Hôtel Royal, un bâtiment préservé où ma puce et moi avons fait une séance de Thalasso mère-fille !
Nous ne nous sommes pas lassés des balades en bord de mer avec la poussette pour admirer les bateaux et l’immensité de la plage :
Nos bonnes adresses pour un week-end à La Baule :
Hébergements à La Baule :
Hôtel Le Saint-Pierre : jolie déco – un excellent rapport qualité-prix – chambre famille (pour 4) et c’est à 5 minutes à pied de la mer.
Si vous préférez un logement avec cuisine, vous pouvez regarder du côté de Airbnb (je peux vous parrainer et nous nous gagnerons vous et moi un coupon de réduction -> pour mon lien de parrainage c’est par ICI.
Restaurants à La Baule :
Les Sablons : crêpes et fruits de mer au programme ! Tout était délicieux ! Une top adresse !
Chez l’Ecailleur : pour de très bonnes huîtres.
Que dire au final ? La station balnéaire de La Baule est vraiment adaptée aux familles, la plage est belle, on a découvert de bons petits restos, ce n’est qu’à trois heures de Paris en TGV et on peut y faire une chouette Thalasso (lire mon article thalasso mère-fille à La Baule). Bref, une belle destination pour un week-end ou plus !
Pour une prochaine fois à La Baule :
Parce que les alentours sont également très tentants, la prochaine fois que nous irons à La Baule en famille, nous aimerions visiter :
Guérande : sa cité médiévale et ses marais salants.
Le Croisic : pour son port, sa vieille ville et sa côte sauvage
Pornic : parcourir son sentier des douaniers, découvrir ses plages et son vieux port.
Cette semaine, avec Céline du blog Dans la peau d’une fille, nous vous proposons de nous parlez de vos souvenirs culinaires car le thème est : gourmandise ! Un plat que vous avez découvert ou particulièrement apprécié pendant vos vacances ? Une douceur salée ou sucrée que vous aimeriez partager avec nous ?
Comment ça marche ?
– Tous les dimanches, nous vous proposons un nouveau thème autour des souvenirs vacances.
– Vous avez jusqu’au dimanche suivant pour participer en publiant un billet sur votre blog
– Vous pouvez publier une photo, un texte, un poème, une anecdote… Comme vous voulez !
– Vous laissez le lien en commentaire
– Nous n’oublions pas nos lectrices non-blogueuses qui peuvent participer en envoyant une photo que nous mettrons dans un album Facebook dédié à notre RDV.
Alors partantes ? Laissez-vous inspirer par notre thème : la gourmandise !
Pour ma participation, je partage avec vous quelques souvenirs gourmands de mes voyages…
A Sarlat l’an dernier, notre déjeuner d’anniversaire de mariage au restaurant Le Grand Bleu (août 2011)
A Copenhague, pause « smushis » (concept entre le sandwich et le sushi) au Royal Café (juin 2011)
A l’île Maurice, délicieuse salade au Marlin fumé au restaurant de la plantation de thé Bois Chéri (mai 2012)
A la Baule, crêpe aux pommes fondantes et chèvre chaud au restaurant Les Sablons (août 2012)
Sur ce, je pars bruncher car toutes ces photos m’ont ouvert l’appétit !
On attend vos participations du lundi 27 août au dimanche 1er septembre. Bon dimanche !
L’anglais est une langue utile pour voyager et utile pour travailler, or j’étais très nulle en anglais. Comment ai-je fini par apprendre à parler anglais ? Voilà ma petite histoire…
L’anglais à l’école : l’échec de mon apprentissage !
Pour commencer, en 6iè, j’avais choisi allemand en première langue donc je ne risquais pas d’apprendre quelque chose en anglais à ce moment-là. A mon époque, il n’y avait pas du tout de cours d’anglais à l’école primaire. Arrivée en 4iè, j’ai pris anglais LV2. Et là, blocage dès le premier cours : la prof nous explique comment placer la langue pour bien prononcer le the et tout le monde se moque de tout le monde pendant les essais… ça me refroidit, je trouve que ce son est ridicule et nous rend tous ridicules. Bref, j’étais toujours mal partie pour apprendre l’anglais.
J’ai continué de bloquer sur la complexité de la prononciation en anglais tandis que je me débrouillais bien à l’écrit. Fin de la 4iè, je fais mon premier voyage linguistique dans la banlieue de Londres. Le bilan ? Je me serais cru dans un film de Ken Loach sauf que je connaissais pas Ken Loach à l’époque ! Et puis, pour aller au centre de Londres, il me fallait prendre un bus que, la première fois, j’ai bêtement pris dans le mauvais sens ! La conduite à gauche, tout ça tout ça… Bref, je me retrouve à Portsmouth (donc à 100km de Londres quand même !) et là j’ai eu ma première vraie longue conversation avec un autochtone : le chauffeur du bus, à côté de qui j’ai refait tout le chemin en sens inverse !! Notez cette drôle de coïncidence puisque 30 ans plus tard, on se retrouve expatriés en Angleterre du côté de Portsmouth !
Avec ce premier séjour, j’ai aussi découvert qu’on pouvait manger des petits pois explosés au micro-onde accompagnés d’une tasse de thé qui contient plus de lait que de thé et que le fromage pouvait se manger sans pain mais avec des crackers devant un épisode de Mister Bean ! Et puis j’ai découvert Londres (parce que j’ai fini par savoir prendre le bus dans le bon sens) où je me suis sentie si perdue mais si curieuse de tout. Bref, en anglais, j’avais toujours un niveau pitoyable mais cette langue était devenue une « réalité » qui m’avait permis de découvrir un nouveau pays. Il est vrai que l’on choisit souvent l’Angleterre comme destination favorite pour apprendre l’anglais car cela permet de ne pas partir trop loin de chez soi. Et pour une ado de 13 ans, c’était déjà une sacrée aventure !
En 3iè, j’ai refait un voyage à Londres avec ma classe, pendant une semaine. Re-Ken Loach, re-les soirées crackers fromages, re-les laits au thé … Je me sens déjà en terre connue. L’ambiance est géniale, je suis motivée surtout parce que je découvre U2 et c’est le déclic : l’anglais c’est super utile pour comprendre les paroles des chansons de Bono !
Au lycée, mon vocabulaire s’est enrichi des paroles des chansons en anglais du moment. Même Vanessa Paradis se mettait à chanter en anglais donc pas de raison que je ne m’y colle pas sérieusement !
En immersion pour apprendre l’anglais : la recette du succès !
Après le bac, je me dis que traverser la Manche ça ne suffit plus et je traverse l’Atlantique pour continuer l’aventure. Cette fois, je mets le paquet sur la durée : je pars faire un stage à Chicago. Coup de foudre pour la ville, plein de copines, un chef qui ne parle qu’anglais, soirées filles devant Friends. Bref, au bout de deux mois, j’ai senti que quelque chose se passait… Un déclic, un palier, un niveau de validé… Je commençais à devenir fluent ! Au bout de six mois, je rêvais en anglais ! A mon retour en France je cherchais parfois mes mots dans ma langue maternelle ! Bref, je vous conseille vraiment si vous pouvez le faire de partir en immersion totale pour accélérer votre apprentissage des langues en général. C’est la seule solution qui a fonctionné pour moi.
Le cercle vertueux avait commencé… Les progrès sont beaucoup plus faciles quand on a passé les premiers obstacles. Diplômée, j’ai enchaîné avec un premier job aux US, à Richmond en Virginie, où j’ai rencontré Papa Voyage. Pendant un an là-bas, j’ai enrichi mon vocabulaire mais la base était là, ainsi que les expressions pour faire genre. Bref, l’anglais c’était enfin mon truc !
Depuis je l’utilise tout le temps : au boulot, au ciné (je regarde toujours les films en VO) et bien sûr en voyage !
Expatriation en Angleterre :
Edit 2023 : à présent cela fait 5 ans que je vis en Angleterre. Je ne progresse plus tant que ça car j’avais déjà un très bon niveau en arrivant. J’ai surtout gardé mon accent français, c’est terrible ! Même si je l’ai moins que d’autres. Pour améliorer la prononciation et la compréhension orale, j’aime les livres audios (voir ma liste de 40 auteurs britanniques) et aussi les séries anglaises !
Et vous, avez-vous galéré pour apprendre l’anglais ?