Enfin, nous y sommes ! A nous les montagnes, la bonne neige, le soleil, le ski et surtout les pistes sans la foule ! Pour notre toute première expérience du ski en famille, avec Titpuce bébé et Ticoeur tout petit, nous avons choisi la station de Damüls dans le nord-ouest de l’Autriche.
C’était la première fois que nous partions au ski avec les enfants. Cela faisait d’ailleurs sept ans que je n’avais pas skié ! Il y a eu l’année du voyage de noces puis j’étais enceinte ; puis Ticoeur était trop petit puis j’étais re-enceinte puis Titpuce venait de naître… Bref, pas le timing idéal pour profiter des pistes. Et puis cette année, même si les enfants sont encore très petits, nous nous sommes lancés parce que mes beaux-parents ont proposé de nous accompagner ce qui a simplifié le projet ;-).
Voici donc un billet pour vous raconter notre semaine à Damüls et les débuts de notre Ticoeur à ski. J’espère ainsi partager avec vous quelques conseils, si vous aussi, vous partez au ski avec de (très) jeunes enfants.
Âge de Ticoeur : 3 ans et demi Âge de Titpuce : 1 an
Depuis que les enfants sont là, nous passons notre temps à immortaliser leurs frimousses
Depuis que vous me lisez, je pense que vous pouvez imaginer à quel point j’aime la photo ! Je suis très loin d’être une professionnelle mais prendre des photos est une passion qui se marie à merveille avec mon goût pour les voyages. De mon Tour du Monde, j’ai ramené 12 000 photos ! Pendant nos deux mois l’an dernier dans l’Océan Indien, nous avons fait 3000 photos ! Et globalement, depuis que les enfants sont là, nous passons notre temps à immortaliser leurs frimousses ! Quand je pense que ma mère n’a qu’une dizaine de photos de son enfance et que je n’ai moi-même qu’un seul petit album jauni par le temps… Heureusement, le numérique est arrivé, permettant de prendre beaucoup plus de photos et surtout offrant une qualité qui ne cesse de s’améliorer. Au début, comme tout le monde, j’ai d’abord acheté de simples appareils photos numériques. Puis, j’ai regardé les Reflex de loin. Ils me faisaient envie mais comme vous le savez c’est un budget et comme je suis toujours en vadrouille, je ne me sentais pas pour transporter un Reflex partout avec moi. Pourtant, les photos des amis qui avaient des Reflex étaient clairement plus belles, mieux définies, elles me faisaient rêver… J’ai alors suivi de près l’évolution des modèles dans le temps et je me suis décidée à franchir le pas, le jour où les appareils photos hybrides sont apparus. Pourquoi ? Parce qu’à mes yeux, la qualité des hybrides vaut celles de Reflex (à gamme équivalente) et les appareils photos hybrides ont un format plus pratique, moins encombrant, moins volumineux que le Reflex classique. Je prends mon hybride quasi tous les jours dans mon sac à main et je l’emmène dans tous nos voyages… (bon, après, je m’encombre de plus en plus d’objectifs ;-))
Cela fait maintenant quatre ans que je suis passée à l’hybride et j’adore ! Nous avons un appareil Olympus OM-D E-M5.
Depuis quatre ans il y a évidemment eu des progrès et j’ai déjà changé deux fois d’appareils (à chaque naissance ;-)). Encore une fois, je ne suis pas une professionnelle mais je suis bluffée par la qualité de l’image. Par rapport aux petits appareils numériques, je trouve qu’un Reflex (ou un hybride dans mon cas) permet :
– d’avoir des images d’une belle netteté grâce à la qualité de l’optique : de quoi garder de beaux souvenirs de mes enfants et de nos voyages. Quel plaisir d’avoir des images précises pour les portraits !
Stockholm, 2012
– de réussir mes photos de nuit ! En effet, avec un beau soleil, les photos prises avec un bon petit appareil numérique sont pas mal mais dès que la lumière n’est plus au rendez-vous le bât blesse. Or moi qui adore prendre des photos de nuit sans flash, autant vous dire que c’était mission impossible. Avec mon hybride je me régale ! Même dans les endroits les plus sombres.
Studio Harry Potter, 2012
– de jouer avec des objectifs différents : envie d’un bel effet bokeh (flou), d’un aspect fish eyes, d’un grand angle, d’une belle profondeur de champ, d’un télé-objectif, etc ? Il existe un objectif pour toutes les circonstances ! En deux secondes, c’est comme si on changeait d’appareil photo. Bon, après, il faut se mettre des priorités car cela fait un budget ! Mais au moins, les possibilités existent et je ne manque jamais d’idées de cadeaux 😉
Elément décoratif au restaurant, 2013
Au parc, Paris 2011
Ecosse, 2010
Ice Kube, Paris 2012
– de rater moins de photos qu’avant car les Reflex ou hybrides sont plus rapides pour saisir une image. Très pratique avec les enfants qui bougent tout le temps !
Londres, 2012
– de prendre des photos en raw : pour ceux qui s’y connaissent un peu, cela permet de mieux retravailler ses photos à la maison pour les rendre encore plus belles !
Et maintenant, c’est avec nostalgie que je regarde les photos jaunies de mon enfance… Il y en a eu du progrès depuis ! Et à quoi ressembleront nos photos dans 10, 20, 30 ans ?
La musique est un moyen de découvrir la culture d’un pays
Pendant mes différents voyages, j’ai eu l’occasion de vivre plusieurs expériences musicales : la musique fait partie intégrante du voyage, c’est un moyen de découvrir la culture d’un pays ; elle nous dépayse et elle nous hante longtemps après, quand nous sommes de retour à la maison… Comme les photos, elle fait partie des souvenirs de nos vacances. Évidemment, je l’ai plus souvent écoutée que « prise en photo » et je n’ai jamais le réflexe de faire un enregistrement sonore ou un film mais voici quelques exemples en images de certaines de mes expériences les plus marquantes :
– le Rainforest World Music Festival à Bornéo (Malaisie) : Des concerts de musiques du Monde ont lieu dans un décor de rêve : la jungle ! J’ai adoré les groupes présents mais surtout l’ambiance qu’il y régnait. Imaginez : vous êtes entourés de forêt tropicale, les artistes sont sur scène et soudain une pluie diluvienne s’abat sur vous ! Là, je me dis : « zut, c’est raté pour les concerts, ils vont s’arrêter de jouer et nous allons tous courir nous mettre à l’abri ! »… Mais rien du tout ! Tout le monde est resté danser sous la pluie, l’atmosphère est devenue encore plus joyeuse, nous avons tous enlevé nos chaussures et nous avons dansé trempés jusqu’aux os, les pieds dans la boue : il faisait chaud, il faisait nuit et j’ai eu l’impression d’une communion entre la musique et la nature qui grondait… Superbe ! A faire si vous avez l’occasion. C’est chaque été près de la ville de Kuching à Bornéo. Pour 2013, vous trouverez plus d’info ici.
– Autre moment assez exceptionnel dont j’ai déjà eu l’occasion de vous parlez : j’ai assisté à un concert privé de -M- à La Havane… On ne présente plus l’artiste mais ce concert était incroyable car -M- nous a finalement peu joué ses chansons, il a fait pas mal d’impro avec des artistes cubains qu’ils avaient rencontrés sur place. De quoi admirer ses talents de musicien en tout petit comité !
– Enfin, j’ai été très impressionnée par le Holi Festival en Inde. Nous étions à Udaïpur au moment de cette fête des couleurs : les habitants se lancent de la poudre colorée pendant toute la journée. J’ai fini toute rose ! Les pauvres vaches aussi ! A la tombée de la nuit, la foule est arrivée au temple, de gros hauts-parleurs ont craché la célèbre musique « Slumdog Millionaire » et l’ambiance a battu son plein autour d’un feu de joie… Tout le monde s’est mis à danser. Nous sommes restés à la terrasse d’un restaurant, juste en face pour observer la scène…
Ce billet est ma participation à Voyager Blogs, un rendez-vous de la blogosphère dont le principe est simple : il s’agit de rassembler des blogueurs sur le thème du voyage pour que chacun écrive un article original sur le thème choisi par l’organisateur de l’évènement. Ce mois-ci c’est From Side to Side qui a choisi le thème « 2 ou 3 expériences musicales étonnantes en voyage » : vous avez jusqu’au 24 mars pour participer également !
Et vous ? Des expériences musicales qui vous ont marqués ?
Le 3iè pays où nous sommes passés pendant notre année sabbatique a été le Honduras. Voilà un bel exemple de destination où nous n’avions pas du tout, mais alors pas du tout prévu de nous rendre ! Et puis des amis au Guatemala nous ont donné envie de les suivre là-bas quand ils nous ont parlé de l’île de Roatan, spot absolument parfait pour débuter la plongée sous-marine : la deuxième plus grande barrière de corail se trouve à quelques mètres des plages de Roatan !
La barrière de corail est si proche du rivage que souvent nous partions plonger à la nage sans prendre de bateau. Voir des tortues marines pour son baptême de plongée c’est vraiment le rêve ! Les écoles de plongée sont nombreuses et les tarifs très avantageux (j’avais payé 250$ pour le PADI Open Water en 2007). La vie sous-marine est si belle que j’ai réussi à surmonter mes peurs : la plongée me demande des efforts car je stresse rapidement si je commence à trop réfléchir aux mètres cubes d’eau autour de moi et aux profondeurs,… Bref, non seulement j’ai surmonté cette angoisse mais je me suis même découvert une nouvelle passion qui a de loin changer le cours de notre voyage : il y a eu un avant Roatan et un après 😉 car après ce séjour, nous étions certains de partir à la recherche d’autres spots de plongée et de choisir certains pays pour leurs attraits sous-marins… Sur l’île de Roatan, nous avons passé une semaine, essentiellement sous l’eau pendant la journée, ce qui explique que je n’aie pratiquement que des photos de couchers du soleil !
Du Honduras, nous n’avons qu’un petit aperçu puisque nous n’avons fait que le chemin entre le Guatemala et le port d’embarcation pour Roatan. Je ne prétends donc pas connaître le pays. Cela dit, en chemin, nous avons également visité un très joli site maya : les ruines de Copan dans le nord du Honduras. Ces ruines présentent d’impressionnants motifs sculptés, une stèle, des hiéroglyphes et un cadre verdoyant. Le site est classé au Patrimoine de l’humanité.
Voilà ! Après le Mexique et le Guatemala, j’espère vous avoir donné un petit aperçu d’un coin de paradis au Honduras ! Si vous connaissez ce pays, n’hésitez pas à participer au rendez-vous 12 mois 12 pays dont je vous rappelle les règles :
– Tous les mois, je vous propose un pays visité pendant notre Tour du Monde
– Vous avez jusqu’au dernier jour du mois pour participer en publiant un billet sur le pays à l’honneur
– Vous pouvez publier des photos, un texte, un poème, une anecdote, une recette… Comme vous voulez !
– Vous laissez le lien en commentaire
Alors partants ?Vous avez jusqu’au 31 mars pour me parler du Honduras, celui que vous avez visité ou celui dont vous rêvez !
Une grande nouveauté ce mois-ci : nous avons trouvé une super babysitteur ! Déjà deux fois qu’elle vient garder les petits à la maison et tout se passe à merveille. Cela va faciliter nos sorties parisiennes en amoureux !
Voici donc nos deux sorties du mois :
Tout d’abord, une soirée au Casino de Paris pour aller voir la compagnie Les 7 doigts de la main. Je suis l’actualité de ces artistes québécois depuis deux ans car j’apprécie leur originalité : ils mêlent avec brio arts du cirque, danse et acrobaties… Après, leurs spectacles « La vie » et « Psy », voilà qu’ils reviennent à Paris pour leur dernière création : « Séquence 8 »
La chorégraphie d’introduction est juste esthétiquement magnifique et la musique formidablement choisie. Dès le début, j’ai été transportée et conquise par l’ampleur des mouvements, leur liberté, leur envol. Par la suite, on redécouvre des « classiques » du cirque : une funambule qui relativise la notion d’horizontalité (j’ai adoré !), les jongleurs de boîtes à cigares (waouh !), le cerceau, le mât chinois… Mais si l’inspiration est classique, la réalisation est vraiment novatrice et poétique. Rien à voir avec ce que nous connaissons. Encore une fois, j’insiste sur la qualité de la musique qui accompagne chaque numéro (avec notamment F.U.Y.A de C2C ou Bullets de Tunng) et sur l’émotion véhiculée par la troupe : ils sont sympathiques, doués, sportifs et nous intègrent au spectacle, même quand ils jouent avec mon petit cœur en me faisant croire qu’ils vont tomber ! Mon seul bémol : je n’ai pas été fan des transitions entre chaque performance (un peu longuettes et trop parlées) mais je les excuse car il faut bien qu’ils reprennent leur souffle ces acrobates ! Enfin, un mot sur le décor, les costumes : épurés et modernes : le tout sert parfaitement la beauté du spectacle ! Bref, à voir ! Jusqu’au 17 mars (durée : 1h40+ 20 min d’entracte). A noter : j’ai acheté les billets sur Francebillet car il y a une réduction intéressante.
Deuxième sortie en amoureux : un restaurant étoilé pour mon anniversaire… Nous avons testé La Fourchette du Printemps : un bistrot moderne qui propose une carte plutôt courte et simple mais délicieuse, basée sur des ingrédients de qualité, des recettes originales. J’ai particulièrement aimé les entrées. Le tout pour 49€ entrée-plat-dessert : c’est certes un budget mais raisonnable pour un resto étoilé à Paris. Le rapport qualité-prix est très intéressant. Par contre, pour les gros appétits, je pense qu’il vaut mieux prendre le menu dégustation. Le service était très sympathique, c’est appréciable. Demandez à être placés dans la première salle. Désolée parce que je n’ai pris aucune photo des plats et je n’ai pas noté ce que nous avons goûté mais c’était très bon et puis c’était mon anniversaire : j’avais la tête ailleurs !
La Fourchette du Printemps
30 rue du Printemps
75017 Paris
Tél. : 01 42 27 26 97
Enfin, je continue à aller au cinéma toute seule le soir quand les enfants sont endormis. Ce mois-ci, mes deux coups de cœur sont :
Django Unchained de Quentin Tarantino
Encore un Tarantino réussi ! J’ai beaucoup aimé le sujet sur l’esclavage dans le sud des Etats-Unis au 19iè siècle. Le tout dans un style western. Dr Schultz (Christoph Waltz) est excellent : chasseur de primes certes mais si moderne dans ses idées ! Il libère Django (Jamie Foxx) de l’esclavage et avec beaucoup d’élégance, il défend ses opinions et méprise les sudistes. Les dialogues sont superbes, la musique toujours aussi bien choisie. Le style de Tarantino, certes souvent trop violent (tu sais Tarantino, tu mettrais un peu moins de sang dans tes films que ça ne nuirait pas à leur beauté;-)) rend formidablement bien l’horreur de la vie dans les plantations, horreur qui se traduit à travers une histoire d’amour douloureuse entre Django et sa femme, à travers les scènes de châtiments infligés aux esclaves et surtout à travers la violence dont les esclaves eux-mêmes peuvent faire preuve entre eux. Tarantino nous montre d’ailleurs que, dans la « hiérarchie » des esclaves, il n’y a rien de pire que le majordome (Samuel L. Jackson) et c’est vrai : donnez à un homme un peu de pouvoir et il l’utilisera même contre les siens. Magnifique et dure leçon de la vie ! Des Oscars bien mérités pour Christoph Waltz (meilleur second rôle) et Tarantino (meilleur scenario original). A voir !
Wadjda de Haifaa Al Mansour
Un très beau film qui nous montre le quotidien de la jeune Wadjda à Riyad en Arabie Saoudite. Un film sur la condition de la femme (enfin, du moins, un exemple), un film qui nous permet de découvrir un pays dont on connaît si peu de choses à travers une histoire familiale très touchante : la vie de couple, les rêves d’une enfant de 12 ans, les règles à respecter, l’hypocrisie autour du respect de ces règles, la place de la religion au quotidien et surtout l’amour universel d’une mère pour sa fille sont autant de thèmes qui m’ont touchée. L’histoire ? Wadjda a du caractère et souhaite s’offrir un vélo en tentant de gagner la prime offerte au concours de récitation du Coran… mais le vélo, ce n’est pas pour les filles…
J’ai d’autant plus été intéressée par ce film que j’ai des amis expatriés en Arabie Saoudite. Ils nous racontent pas mal de choses incroyables sur leur vie là-bas : le film m’a permis d’y apporter des images.
Et vous ? Des recommandations de sorties à Paris ?