Kusmi Tea – une petite boutique d’un autre temps
Quelle grisaille hier à Paris ! Un de ces jours où on n’a pas du tout envie de sortir ; un de ces jours à se poser sur le canapé, observer son Ticoeur jouer aux voitures, sortir le plaid et boire tasse de thé sur tasse de thé en dévorant un livre léger. Bref, un temps à déprimer pour quiconque est météo-sensible… mais qui ne l’est pas ? Donc tout d’abord un big hug à tous ceux qui ont broyé du noir hier : y avait de quoi ! Ici on a essayé de se bouger un peu histoire de mettre au moins une chose sur l’agenda. Rien de plus triste qu’un agenda vide (un peu comme un post sans commentaires, vous voyez ? ;-)).
Bref, nous voilà partis en balade sous un crachin bien désagréable en direction de la boutique Kusmi Tea dans le 17iè (75, avenue Niel), petite boutique d’un autre temps, avec une bien vieille tapisserie sur les mûrs et une belle collection d’anciennes boîtes à thé sur les étagères.
Une sorte de vieux grenier de grand-mère avec un accueil toujours sympathique avec une petite dégustation pour se réchauffer le palais. Même Ticoeur semblait intéressé par les couleurs vives des boîtes Kusmi Tea ; de quoi égayer un peu cette journée. Puis, on s’est amusé à sentir tous les parfums proposés pour finir par choisir d’acheter le même que d’habitude : Anastasia (earl grey, citron et fleur d’oranger). Et au moment de passer à la caisse on a quand même opté pour l’achat de deux nouveaux goûts parce qu’un jour de pluie, il ne faut pas rester terré dans la monotonie de nos habitudes. C’était donc parti pour une boîte de Thé vert au gingembre-citron et une autre de Kashmi Tchai. Faut pas rêver : les thé Kusmi ne sont pas bon marché mais à 8,90€ pour 25 sachets, ça revient au même qu’une capsule Nespresso mais le plaisir dure plus longtemps ! On paye le marketing bien sûr mais il faut dire que les motifs des boîtes sont bien jolis, exactement ce qu’il faut pour retrouver le sourire un samedi morose.
« il faut qu’on rentre pour goûter nos nouveaux thés ! »
En sortant de la boutique, Matias a voulu me motiver pour prolonger la balade via le parc Monceau ou vers les Batignolles mais franchement l’envie n’était pas là de mon côté alors j’ai utilisé le meilleur argument que je pouvais : « il faut qu’on rentre pour goûter nos nouveaux thés ! »Autant dire que je n’ai pas mis beaucoup de temps à motiver les troupes pour me suivre sur le chemin du retour et nous avons fini la journée en enchaînant les pauses thé avec mini cakes à la poire confite (pas mal ça aussi !) et lecture… C’est ainsi que j’ai terminé un livre que ma sœur m’avait offert la semaine dernière : « La délicatesse » de David Foenkinos.
Verdict : histoire classique, coup de foudre, rencontre amoureuse, amour au boulot, deuil et re-amour ; intrigue plutôt simple, personnages sans relief particulier ; bref : pas de la grande littérature et pourtant, un livre sympa à lire d’une traite un après-midi d’hiver, un livre entraînant, surtout par son style, jonché de bons mots dont voici quelques uns de mes préférés :
« Oui. Il était marié. Il nageait dans ce qu’il appelait : la vie conjulcalme. »
« A cause de la moquette, on n’entendait pas le bruit de ses talons aiguilles. La moquette, c’est le meurtre de la sensualité. »
« Il ouvrit enfin la porte de son appartement, et trouva son salon bien trop petit par rapport à son envie de vivre »
« Il voulait se mettre sur son 31. Ce nombre même était trop petit pour elle. »
Et voilà comment s’est finalement passé ce samedi plutôt gris, tout en douceur, avec le parfum délicat d’un bon thé russe.







Marcher, marcher, marcher et marcher ! Voilà tout ce qui intéresse Ticoeur ce mois-ci. Il est super heureux d’aller au square, de pousser son chariot dans l’appartement ou encore de promener son petit chat en bois à roulettes en le tirant derrière lui et en regardant s’il le suit bien !


Mois ô combien important que ce 16iè mois puisque ça y est : Ticoeur a fait ses premiers pas ! Tout est allé très vite : un soir vers 19h (heureusement que j’étais rentrée du boulot et que je n’ai pas raté THE moment), donc un soir vers 19h, il se lance : trouve d’abord son équilibre debout sans se tenir à quoique ce soit puis il fait 3 ou 4 pas vers moi…mon p’tit gars !!! Pendant une semaine il recommence ce même exploit et soudain c’est le déclic et il se retrouve à traverser tout l’appartement et à me suivre de partout avec sa petite démarche adorablement chaotique.
Je lance la question comme ça mais je n’y ai pas trop réfléchi… la santé, le bonheur, évidemment, c’est une condition sine qua non pour une bonne année mais au-delà de ça, la cerise sur le gâteau ce serait…