Il faut déjà que je t’apprenne à te méfier des filles mon p’tit cœur. Parce qu’il semblerait que la nouvelle génération n’hésite pas à prendre les devants pour draguer les petits mecs et ce dès le plus jeune âge ! J’en ai eu la preuve hier au square. Je profitais du beau temps et je me suis posée sur un banc, laissant Ticoeur observer les enfants qui s’agitaient autour de nous quand soudain une petite fille de disons 3 ou 4 ans, s’approche de lui et me demande d’une voix toute douce si elle peut faire un bisou à mon joli bébé. La petite maline avait l’air si adorable que j’ai accepté… mais v’là-t-il pas qu’elle lui colle un gros smack sur la bouche 😉 Ah non, mais c’est un peu abusé mademoiselle ! Quelles manières ! Avec son petit col rond et son serre-tête, elle avait pourtant l’air innocent la blondinette ! J’espère au moins qu’elle n’avait pas de mauvais petits microbes à refiler 😉 Qu’est-ce que ça va donner dans quelques années si elle approche déjà les mecs comme ça ?
Mon bébé a donc eu le droit à son premier baiser… Va falloir que je surveille ça de prêt… Faut déjà commencer à te méfier des filles mon p’tit gars ! Surtout des misstinguettes du square d’à côté !
Il était moins une ! Je reprends le travail le 1er avril et après quasi deux mois de recherche je désespérais de trouver la perle rare…
Mais comme je disais dans mon précédent post, nous avons signé la veille de nos vacances avec « Sissi », une nounou qui a réussi un sans faute à l’épreuve de l’interrogatoire, qui nous a fait une super bonne impression, qui a fait sourire les enfants, qui a d’excellentes références, et qui en plus parle anglais (ce n’était pas un critère de sélection mais why not ?). Bref, rien à dire, enfin presque… oui, parce que tout ne peut pas être totalement parfait… le seul petit hic c’est que « Sissi » habite à 45 minutes de chez nous et qu’elle a des enfants en bas âge donc on prend quand même le risque qu’elle nous quitte pour une famille qui habiterait plus près de chez elle… On lui a bien mis la pression sur le sujet d’ailleurs…
Nous voilà donc embarqués dans la périlleuse aventure de la garde partagée. Je vous ferai part de ses joies et de ses peines. On croise les doigts pour que tout se passe bien avec la nounou, avec l’autre famille, avec les soucis logistiques, les horaires, les vacances et puis gérer l’administratif : jamais je n’aurais cru qu’il était si difficile de calculer un salaire ! Il m’a fallu des heures de travail pour bien ficeler le contrat et réaliser tous les calculs. J’ai également bénéficié de la relecture avisée de l’APEGE (association des parents employeurs) dont je recommande fortement les services. Bref, pas facile de gérer soi-même son mode de garde mais la crèche c’était juste IMPOSSIBLE malgré mon forcing (« pas de place, pas de place, pas de place ! » C’est bon, j’ai compris !).
Le plus dur dans l’histoire ça va être de laisser mon petit cœur pour aller au boulot. J’ai adoré mon congé parental et je l’aurais bien prolongé un peu… BEAUCOUP !!! D’ailleurs, je n’ai pas dit mon dernier mot et j’en reprendrai peut-être un autre ! Après tout, jusqu’au 3 ans de l’enfant, c’est possible et l’entreprise ne peut pas refuser. C’est juste dommage que ça ne paye pas d’être mère au foyer… mais bon, dans la famille on aime les pâtes 😉 Donc à suivre…
En attendant, je vous laisse avec le fameux questionnaire que nous avions utilisé pour recruter la nounou, l’idéal étant de poser un maximum de questions au téléphone pour ne pas perdre son temps à recevoir des cas sociaux !
Combien d’années d’expérience, combien d’enfants gardés, de quel âge ? Pendant combien d’années ?
Quelles étaient les raisons de la fin des contrats ?
Habitude des garde partagées ?
Comment se déroule une journée type ? (dodos, jeux, préparation repas, sortie…)
Comment s’organise-t-elle pour préparer le repas ? Quel serait un repas type ?
Que faire en cas de fièvre ? Ou si l’enfant s’étouffe en avalant un petit objet ?
La nounou respecte-t-elle le rythme de l’enfant ?
Formation particulière (formation d’aide à domicile ou cours de secourisme, etc.)
Qualités/Défauts, quel genre de nounou est-elle ?
Où va-t-elle quand elle sort faire une promenade ?
Ses meilleurs souvenirs avec l’ancienne famille ?
Lui donner l’enfant dans les bras pour voir la réaction de chacun
Vérifier que la personne a bien un titre de séjour et qu’elle a le droit de travailler (cf mon expérience avec la « sans papier »)
Vérifier sa distance au lieu de travail, ses contraintes familiales ou horaires…
Demander son dernier salaire
Appeler ses anciens employeurs
Après, reste surtout le feeling, le feeling et le feeling !!!
Après le super week-end que nous avions passé à Rome, on s’est dit qu’il fallait remettre ça car notre bébé est fait pour la Dolce Vita, c’est certain !
Du coup, avion pour Nice, location de voiture et nous voilà partis sur les routes de la côte fleurie, direction les Cinque Terre, cinq adorables petits villages bien pittoresques à quelques kilomètres au sud de Gênes dans la région « Liguria ». En chemin, nous avons fait escale à Porto Maurizio et à Gênes histoire de ne pas avoir de trop longs trajets en voiture.
Alors, comment s’organise un voyage avec bébé ?
– La veille : il faut boucler les valises sans oublier l’essentiel : couches, gigoteuse, vêtements, trousse de toilette et surtout le siège auto pour Ticoeur. Miracle, j’avais tout pris, pour lui en tout cas, mais pour moi j’avais oublié tous mes pantalons pour la semaine ! Il faut dire qu’au milieu des préparatifs, nous avons reçu la nounou (trouvée in extremis) pour signer le contrat de garde partagée avec l’autre famille. Il faudra d’ailleurs que je vous parle de l’heureuse élue…
– Le transport : le trajet en avion s’est encore super bien passé. Siège auto en soute, voyage gratuit pour bébé (merci Air France) et gros dodo tout au long du voyage… La voiture de loc, c’est une autre paire de manche…Qui a dit que les bébés étaient toujours sages en voiture et que ça les faisait dormir ??? Ben, c’est pas toujours vrai ! Bref, il a fallu faire pas mal de stop tétée ou câlins…Bon, c’est pas si grave quand on longe la mer, toute pause a son charme…
– Couchage/nuits : on n’avait pas prévu de lit parapluie pour Ticoeur (ces engins sont vraiment lourds, pas vraiment adaptés au voyage itinérant) et on n’avait rien réservé sur place sauf la première nuit à Porto Maurizio. En fait, mars étant la saison basse, tous les hôtels ou B&Bs étaient vides donc facile côté organisation. Pour faire dormir Ticoeur , c’était variable : certains hôtels ont des lits parapluie mais en général, ils ont surtout des lits d’appoint pour un troisième couchage donc nous mettions le matelas par terre et le tour était jouer ! Sauf qu’au milieu de la nuit, nous avons souvent pris Ticoeur dans notre lit, entre nous, pour ne pas trop le déboussoler le p’tit choux car il s’est réveillé bien plus souvent que d’habitude…Et oui, tout n’est pas rose, rose quand on décide de voyager avec bébé…mais le jeu en vaut la chandelle !
– Les repas : un avantage de l’allaitement que j’apprécie tout particulièrement c’est justement ce soucis logistique en moins concernant les repas de bébé. Je trouve qu’allaiter offre vraiment une liberté plus grande pour les balades, les voyages… Rien de plus facile que de s’arrêter sur un gros rocher ou un banc face à la mer pour la pause gastronomique de Ticoeur ! Pour nos repas, il faut faire preuve de plus d’organisation : le midi nous mangions sur le pouce ce qui n’est pas difficile dans un pays où les parts de pizzas et les focaccias vous font de l’oeil ; pour le soir, on a toujours mangé au resto en gérant des scenari variés mais grosso modo ça se passait bien. Quelques conseils : aller au resto dès l’ouverture pour que l’endroit soit calme et s’assurer d’être les premiers servis, faire manger bébé avant, prévoir deux ou trois jeux et surtout adapter le choix de son menu en fonction de l’humeur de bébé : un plat de pâtes vite fait quand Ticoeur se montrait ronchon et le super menu gastro quand il était tout sourire et restait sagement assis sur nos genoux. Au final, nous avons bien pu profiter de la délicieuse cuisine locale.
– Les bons moments : donc, à part les nuits un peu agitées, les vacances c’est toujours aussi bien ! Ticoeur s’intéressait à tout, regardait de partout avec son air curieux (la mer et les animaux avaient sa préférence). Il a apprécié les bains dans les grandes baignoires d’angle des hôtels, les moments de jeu avec ses parents ébahis, passer dans les bras de nos hôtes absolument charmés par sa frimousse surtout les bonnes soeurs chez qui nous avons passé la dernière nuit en Italie dans la Villa Garnier (maison du grand architecte, tenue par des religieuses). Elles ont fait un accueil « divin » à Ticoeur et se sont bien occupées de lui (ah, si l’une d’entre elles avaient voulu faire nounou à Paris, nous l’aurions prise sans hésiter !). Au programme pour bébé, il y avait aussi les longues balades avec son papa pendant que maman faisait la sieste 😉 Et bien sûr, poser sur des centaines de photos, pour ne pas changer !
Et vous, des vacances avec un bébé, ça vous fait peur ? Pour nous, l’expérience a été une fois de plus convaincante et je rêve déjà de notre prochaine escapade à 3 !
Depuis 1987, le 1er dimanche du mois de mars est devenu le jour de la fête des grands-mères à l’initiative d’une marque de café du même nom 😉 Donc, à l’origine, il s’agit surtout d’une « fête marketing » destinée à booster les ventes de ce café… Mais l’idée est restée, parce que finalement, toutes les occasions sont bonnes pour faire la fête et qu’on ne pensera jamais assez à nos grands-mères. Alors profitons de ce jour pour parler d’elles, TES grands-mères, mon Ticoeur :
– Elles qui ont appelé quasiment tous les jours pour savoir si tu allais bien alors que tu n’étais pas encore né ;
– Elles qui se sont mises aux nouvelles technologies pour suivre tes aventures sur le blog, sur Facebook, sur Skype (bravo les cyber-mamies !) ;
– Elles qui te feront goûter de super gâteaux dont elles gardent le secret ;
– Elles qui sont capables de regarder 1000 photos de toi sans se lasser ;
– Elles qui habitent à quelques heures de TGV, en direction du chant des cigales pour l’une et de la Lorelei pour l’autre ;
– Elles qui seraient capables de faire tout Paris pour te dénicher une adorable paire de chaussures (suivez mon regard…)
– Elles qui t’ont donné ce que tu as de plus cher au monde : tes parents 😉
A ses deux grands-mères, plein de gros bisous !
Je vous laisse avec le scoop de la semaine : depuis hier, Ticoeur tient assis tout seul comme un grand, sans tomber ! Trop mignon de le voir jouer tranquillement assis au milieu de ses jouets 😉
Serait-ce l’Arlésienne ? Je me demande ! Car après cinq semaines de recherche, une vingtaine de coups de fil et une bonne dizaine d’entretiens, nous n’avons toujours pas trouvé la perle !
Tout avait pourtant bien commencé car nous avons tout de suite trouvé la famille pour la garde partagée mais côté nounou, c’est plus compliqué. Voici les différents profils auxquels nous avons eu à faire :
– la nounou « experte » qui croit tout savoir et vous prend de haut car vous n’êtes qu’une jeune mère sans expérience alors qu’elle, elle a élevé des dizaines d’ enfants. Du coup, quand vous lui demandez ce qu’elle ferait face à un problème (par exemple, si l’enfant ne veut pas dormir ou manger, ou s’il pleure) et bien elle vous répond tout simplement qu’avec elle c’est impossible car ELLE, elle sait y faire : « y a pas p’roblème ! », vous vous ne savez pas mais c’est normal « vous n’avez pas l’habitude »… Bon ok, je suis nulle, une mère pas à la hauteur… super, merci pour la diplomatie madame nounou !
– la nounou méga anxieuse, les ongles rongés jusqu’au sang, jeune et célibataire qui vous raconte qu’elle a choisi d’être nounou car elle a eu une enfance très malheureuse et qu’elle souhaite donc offrir du bonheur aux enfants. Ok, ça part d’un bon sentiment mais c’est pas très rassurant ce genre de profil limite dépressif qui semble rechercher dans ce métier une solution à ses propres problèmes psychologiques…
– la nounou DIVA qui a un tas de propositions en même temps et qui ne s’intéresse qu’au « package » que vous pourrez lui offrir. Elle ne vous demande pas comment s’appellent les enfants, ni quel âge ils ont, non, Madame veut avant tout savoir si on rembourse la carte orange et de combien est l’indemnité repas. Ok, nounou c’est un boulot mais pas un métier comme un autre je trouve… Un peu de tendresse voyons !
– la nounou en or, super, mais alors quel est le problème ? Beh c est une « sans-papiers » ! Pas de titre de séjour, pas même de faux papiers 😉 non, rien !
– la nounou affligeante qui vous découragepar son incapacité à répondre correctement à la moindre question. J’ai failli éclater de rire quand elle nous a expliqué ce qu’elle ferait en cas de fièvre : « Je lui prends la température et si c’est au-dessus de 35,5, je donne du Doliprane puis je vous appelle mais si c’est en dessous de 35 alors tout va bien, je n’appelle pas » !!!
– la nounou junior : là je parle de ces jeunes filles de 18-20 ans qui n’ont que des expériences de baby sitting derrière elles et qui veulent se lancer dans la garde d’enfants à plein temps. Ah oui ? Pourquoi ma petite ? « J’en ai marre des études ! » Ah oui, évidemment mais encore ? « je veux gagner mon argent »… Là, je fais ma ringarde et leur conseille de faire des études dans le domaine de la petite enfance tant qu’elles sont jeunes c’est le moment… Un peu d’ambition jeunesse !
Dans trois semaines je reprends le boulot : nounou parfaite, où es-tu ????? Help !!!!