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Le running et moi

Aujourd’hui, j’avais envie de vous parler sport (c’est mercredi !) et de vous raconter ma longue histoire avec le running… Jusqu’au collège, je faisais de la danse et du patin à glace. Tout ce qui touchait à l’athlétisme et donc à la course je n’aimais pas du tout. Bouger gracieusement sur de la musique : oui, avec plaisir, mais courir me semblait inintéressant et inutile. J’aimais le sport quand il y avait une dimension artistique. Le sport pour le sport ce n’était pas mon truc… Du coup, j’étais nulle, très nulle en course à pied et en athlétisme en général. En 6iè, j’ai même été marquée par un prof d’EPS qui se moquait tout le temps de moi. Cela me blessait profondément. Ma meilleure amie elle, elle était la plus rapide et la plus endurante de la classe. C’est elle qui m’a motivée, qui m’a donné envie. Pas mon prof. Je m’y suis mise toute seule. J’allais au stade après les cours pour faire quelques tours ; puis le stade m’a ennuyée et je suis allée dans les parcs. Ma copine me montrait que c’était possible et ma fierté me donnait envie de clouer le bec à mon prof d’EPS. Je ne sais pas si la motivation suffit ou s’il faut des prédispositions. Je ne saurai pas dire mais dans mon cas les progrès sont arrivés très vite et je suis passée de la plus nulle de la classe à une des meilleures. Quelques années après, en terminale, j’ai obtenu un 20/20 à l’épreuve d’endurance du Bac et le prof m’a dit que j’aurais même eu 20 s’il avait utilisé le barème des garçons. J’étais très fière.

Dès l’âge de 15 ans, j’ai participé à des petites courses organisées dans mon quartier ou dans des villes voisines. Ni amis ni famille venaient m’encourager. A l’époque il n’y avait pas autant d’engouement pour la course à pied et franchement mon hobby n’intéressait personne…. ça ne me dérangeait pas. Au contraire je pense. Courir pour moi ça a d’abord été un défi et une envie de performance, mais cette phase a peu duré et c’est vite devenu un moment pour me retrouver avec moi-même, une activité qui permettait à mon esprit de s’évader… Je crois que mes sorties running sont les moments où je réfléchis le plus et où j’avance le plus au sens figuré ! Pour moi, ce sport est devenu important pour cette partie « intellectuelle » plutôt que pour l’exercice physique qu’il permet… Courir était devenu mon équilibre…

En 1997, j’ai participé à la première édition de La Parisienne. A l’époque c’était tout petit… Nous n’étions même pas 2000 je crois. C’était dans le Bois de Boulogne et c’était 7,5 km. J’avais adoré. C’était la meilleure course, ma préférée ! C’était la première fois que je ne courais qu’entre filles et ça faisait du bien ! J’y ai participé les années suivantes et à chaque fois c’était une super ambiance et d’excellents souvenirs… Aujourd’hui, c’est la course que j’aime le moins… comme quoi tout change… Je n’y participe plus. Elle a perdu son âme ou elle l’a vendue… Ou c’était juste inévitable étant donné le succès (il y aura 40 000 participantes cette année ! Un cauchemar à mes yeux…).

Aujourd’hui, tout le monde court. Pourquoi ? Je me demande… Je trouve le phénomène intéressant… Les courses de filles il y a en a à tous les coins de rues. J’aimerais bien comprendre cette mode. Durera-t-elle ?… En même temps, je ne vais pas me plaindre du fait que les gens se mettent au sport… Dans l’absolu c’est un progrès même si soudain le running ne représente plus vraiment ce loisir atypique et cette bulle de solitude que j’aimais tant ! Alors je participe toujours une fois ou deux par an à des courses, le plus souvent quand des copines me motivent mais de loin mon plus grand plaisir c’est de courir seule, tôt le matin dans un parc, un bois, sur les bords de Seine, au bord d’un lac ou encore mieux : quand je suis en voyage j’emmène toujours mes runnings et quand tout le monde dort encore le matin, je pars courir pour profiter des paysages… Le mois dernier ma plus belle sortie a été sur la plage de Deauville… J’étais seule avec la mer et mes pensées. Croyez-moi : c’est magique ! Le running pour moi c’est ça :

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J’ai eu une phase où j’étais davantage dans la compétition : j’enchaînais semi-marathons sur semi-marathons et puis j’ai couru le Marathon de Paris en 2003 et là j’ai eu un déclic : je ne voulais pas de ça… Je ne voulais pas rentrer dans la spirale du toujours plus,… Et puis mes genoux m’ont rappelée à l’ordre. Ils m’ont beaucoup fait souffrir. Après examens, les médecins ont décrété que j’avais le cœur d’une jeune fille de 18 ans mais les genoux d’une mamie de 80 ! Beaucoup trop d’arthrose. Ils m’ont dit d’arrêter totalement de courir et de faire du vélo. Pour le vélo j’ai suivi le conseil mais arrêter totalement de courir ce n’était pas possible… J’en ai besoin… Du coup, je cours toujours mais autrement : pas d’entraînements intensifs, pas de grandes distances. Ne pas forcer, m’écouter. Cela fait plus de dix ans maintenant que je cours ainsi et j’apprécie. Mes genoux aussi !

Et pour mes quelques participations à des courses ? Généralement, je ne cours pas plus de 10 kilomètres. Justement, j’ai participé dimanche dernier aux 10 km de la Nike Women Race (#WeRunParis) car les #MumNRun m’ont prise dans leur équipe. Dans deux semaines, je participerai à la course des Princesses dans la #FamilyCompagnieTeam, à travers le parc du château de Versailles (8km).

En attendant, si j’ai un conseil à donner à toute personne qui veut se mettre à la course à pied c’est de ne pas forcer, de se faire plaisir, de ne pas s’essouffler, de ne pas être accro aux chiffres, ni aux résultatx, parce que j’ai la même philosophie avec le running qu’avec le voyage ou la vie :

« Dans un voyage ce n’est pas la destination qui compte mais toujours le chemin parcouru, et les détours surtout. » Philippe Pollet-Villard

Je vous souhaite donc de nombreux détours avec vos baskets aux pieds !

 

 

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24 réponses à “Le running et moi”

  1. Je me suis mise au running l’année dernière en m’inscrivant à la Parisienne avec la team Nivea. Puis j’ai continué à courir, on peut le faire à tout moment, à tout heure et presque n’importe où. Moi ce qui me motive c’est de m’inscrire à une course et de m’entraîner en amont. Perso, j’aime pas courir seule. Je préfère y aller accompagner. La course des princesses de 8km sera ma plus grande course à ce jour. PS : ouah pour le marathon que tu as fait !

  2. Bonjour,
    merci d’avoir partagé cette passion avec nous. Je cours pour les mêmes raisons que vous, depuis toujours, pour me retrouver moi-même et laisser vagabonder mes pensées, pour être dans la nature et de préférence tôt le matin ! Ce n’est pas vraiment un sport au sens propre pour moi, d’ailleurs j’ai détesté le sport en général dans ma scolarité 😉 J’ai hâte de recommencer après la naissance de notre petite dernière ! Par contre, je ne participerai jamais à une course je crois 🙂

  3. Hello ma belle
    J’ai lu attentivement ton article qui résonne en moi … J’ai été très sportive au point de ne pas me voir sans sport et puis les déménagements successifs ont fait que j’ai remplacé mes baskets par des apero et là c’est le drame !
    Aujourd’hui je m’y remets mais l’effet de mode me fait bien rire car je le fais avant tout pour le coté bien-être et l’esprit donc tout doux et à mon rythme ! Je ferais peut etre une course… Pour le challenge perso… Mais j’ai encore besoin d’entrainement car la reprise est pas facile ^^
    Belle fin de semaine… Bises

  4. Ton discours me décomplexe 😉
    Bravo en tout cas !
    J’ai commencé à courir l’an dernier (je suis aussi plutôt une danseuse à la base) et ce que tu dis me parle. Je fais de petits distances. 5 kms et j’ai les yeux noirs au fond des trous, 3 kms après une période sans entraînement et j’ai mal au genou. Les perfs des autres me rabaissent mais bon, chacun son rythme 😉

    • Il ne faut surtout pas se sentir rabaissée… C’est une course certes mais il ne faut pas la vivre comme une course contre les autres mais comme une course pour soi 🙂

  5. J’ai commencé à courir il y a quelques années de cela et c’est devenu une véritable drogue. Il faut que je cours car cela me fait du bien tout simplement. 🙂 J’ai également commencé les courses (10kms).

  6. j’ai a peine commence a courrir il y a quelques semaines. J’aimerais bien faire des eptites courses, mais je n’ai pas envie de faire un truc avec 40000km. Surtout que je me suis rendue compte que je preferais courrir toute seule! Par contre l’engouement vient sans doute du fait que d’aller courrir c’est gratuit partout et a n’importe quel heure!

    • L’engouement actuel ne peut pas venir du côté accessible et gratuit je pense car ce côté n’a pas changé : c’était déjà le cas quand j’étais ado et la course à pied n’intéressait pas grand monde pour autant !

  7. Je suis tombée dedans depuis 1 an maintenant. Une rencontre. Un coup de pied au cul et me voilà partie dans ma spirale du running. Aujourd’hui je cours en core pour me prouver des choses. Et je pense que quand j’aurai couru mon marathon dans qq mois (oulalala j’ai la trouille) je me calmerai.
    Ou pas d’ailleurs…. On verra bien.
    Pour le moment je me fais plaisir en me dépassant.

  8. Avant je nageais, maintenant je cours. Je m’y suis mise il y a 10 ans, parce que les horaires de la piscine n’étaient pas compatibles avec mon emploi du temps. Et j’ai fait ma première course la Parisienne en 2006 que j’ai adorée, puis en 2007, puis en 2008 et je l’ai détestée. D’un truc « familial » on était passé à l’usine.
    J’aime courir seule le matin mais j’aime encore plus les courses officielles : l’ambiance, l’émulation, que ce soit avec chrono ou sans (la course des héros qui est sans chrono est un excellent souvenir).
    Et bravo pour ce billet où l’on ressent la sérénité que t’apporte la course à pieds.

  9. 10 km c’est déjà pas mal, comme tu dis il ne faut pas forcer, les genoux trinquent …
    je n’ai encore jamais fait de course, courir en gros groupe je ne suis pas sûre d’aimer ça, je cours toujours seule !

  10. « ne pas forcer, de se faire plaisir »… Pour ces raisons, je n’irai pas au-dessus de 10km et je vais limiter mes entraînements hebdo à 5km. Juste ce dont j’ai besoin pour me vider la tête !

  11. Merci pour ce discours très décomplexant !
    J’avoue qu’en lisant le titre je me suis dit : « oh non encore une maman qui court, fait des perfs… pendant que toi tu glandouilles », mais finalement la lecture m’a fait plaisir.
    Je n’arrive pas à me remettre à la course à pied depuis la naissance de PetitLo, toujours une excuse, ça me fait culpabiliser de ne rien faire !
    Je suis incapable de me lever plus tôt, ou de ne pas profiter de chaque moment en famille le weekend…

  12. salut Christine,
    Moi j’ai commencé à courir au collège : j’ai fait de l’athlétisme pendant 3 ans. Puis, j’ai arrêté car les compétitions le dimanche ne me correspondaient plus.
    Après, j’ai fait un peu de tout comme sport : de l’équitation, de la danse, du volley avec l’équipe du lycée, des cours de gym en salle, de la gym suédoise, de la natation…
    En fait ce n’est vraiment qu’après la naissance de mon fils que j’ai vraiment repris la course à pied. Clairement, c’était le plus simple avec un bébé de moduler cette activité sans contrainte d’horaires. Et puis, j’y ai vite pris goût et depuis je fais régulièrement des courses ce que j’adore.
    je ne serai malheureusement pas présente à la course des princesses, j’avais fait cette course l’an dernier et j’avais beaucoup aimé : courir dans les allées de Versailles, c’est quand même un chouette moment !
    Très bonne course et à bientôt,
    Virginie

  13. J’ai commencé mardi, trop de kilos à perdre, le running c’est n’importe quand, n’importe ou dans le monde, c’est gratuit, quand t’es crevée tu arrêtes, bref ca me va bien, je comence à peine mais je suis motivée et je veux vraiment perdre du poids et prendre du plaisir à courir et me vider la tête!

  14. Je suis d’accord avec toi que le nombre de pratiquants de la course a pied est dingue! J’ai toujours couru pour ma part, mais sans courses, j’aime pas la compet. Je cours pour moi, donc pas besoin d’être entourée! Et habitant a la montagne, je trouve fou le nombre de personnes qui pratiquent le Trail… Courir en montagne , c’est fou, alors avec des distances de 160 km…! Perso, j’aime faire les parcours des petits trails mais en dehors du jour de la course! Je profite autant du paysage et de la tranquillité! en tout cas, avec les enfants, c’est le sport qui a le meilleur rapport dépense physique/temps 🙂

  15. Pour des raisons de santé je n’ai jamais été très sportive, à part un peu de natation, du tennis mais léger léger… Le running m’attire par son côté vidage de crane et presque addictif, mais je n’ai ni les genoux ni le cœur suffisant pour me lancer.

  16. J’ai commencé il y a 2 mois pour me vider la tête et perdre 5-6 kilo en trop. Au final, je me retrouve à programmer mon prochain 10 km avec un double objectif le finir et sous la barre des 60 minutes.
    Mon problème actuel ça va être de programmer une date alors que je me suis fais une entorse … Et qu’elle s’aggrave car j’ai la bougeotte …

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